Alors qu’un Rocher se dresse devant l’ASVEL, en déplacement à Monaco ce vendredi soir (21h sur La Chaîne L’Equipe), le capitaine Charles Kahudi raconte l’arrivée de l’Italien Gianmarco Pozzecco sur le banc.
Trois jours après sa performance à Kaunas, l’ASVEL a rechuté à Limoges le weekend dernier. Le premier accroc depuis l’arrivée de Gianmarco Pozzecco sur le banc villeurbannais, alors que le classique face à Monaco se profile ce vendredi soir. Charles Kahudi revient sur l’épisode pour Le Progrès :
« Ce n’est jamais agréable de perdre, surtout quand on sort d’une prestation accomplie à Kaunas et d’une victoire attendue depuis longtemps en Euroleague (NDLR : 18 défaites consécutives). On est dans une situation où on a besoin de retrouver de la confiance. Le nouveau coach est en place depuis peu. On est encore en train d’apprivoiser tous ses principes. Ça va dans le bon sens. On bosse dur, on court beaucoup… »
L’ASVEL a perdu les six dernières confrontations contre Monaco depuis le match 5 de la finale 2022. Ce qui, a priori, ne pèse pas sur le collectif villeurbannais, selon le capitaine :
« On avait la rage après chacune de ces défaites, mais je n’y pensais pas avant que vous me le rappeliez. C’est une équipe avec une traction arrière très forte. Elle n’est pas sur un jeu de passes très important, plus sur la créativité individuelle de Mike James, Elie Okobo, Jordan Loyd ou Kemba Walker. Et autour, il y a des joueurs qui connaissent bien leur rôle. Cette équipe force le respect, mais pas trop. Le talent, c’est une chose. On doit trouver les ressources pour inverser la tendance. Notre objectif est de retrouver une assise et de la constance pour gagner le plus de matches possible. Ça passe par Monaco ou d’autres équipes : on veut retrouver la victoire en Euroleague de manière plus pérenne », ajoute l'Homme.
Pour ce faire, le tacticien italien commence à modifier de manière durable les principes de T.J. Parker. Les premières évolutions sont déjà visibles.
« Le jeu est beaucoup plus orienté vers l’intérieur. On sert davantage nos grands, qui sont des points de fixation importants. On arrive derrière à trouver des situations pour les extérieurs. On a un jeu un peu moins basé sur le pick and roll. Tout le monde est un peu plus acteur. Offensivement, on trouve des choses. Défensivement, il faut faire beaucoup plus. Contre nous, les équipes trouvent de l’adresse grâce à des situations ouvertes. On a une marge de progression certaine de ce côté-là. Quand on aura fixé ça, on aura fait le gros du boulot. »
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Photo : Charles Kahudi (Infinity Nine Media)
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