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Charleville-Nancy : Le retour aux sources de Greg Beugnot

Ce soir, l’Etoile de Charleville reçoit Nancy et pour le coach du SLUC, Grégor Beugnot, ce n’est pas un match comme les autres. C’est un retour aux sources. Greg est né à Cliron dans les Ardennes, il y a soixante ans, à l’époque où son père Jean-Paul était une vedette -un mot à l’époque davantage… C

Ce soir, l’Etoile de Charleville reçoit Nancy et pour le coach du SLUC, Grégor Beugnot, ce n’est pas un match comme les autres. C’est un retour aux sources. Greg est né à Cliron dans les Ardennes, il y a soixante ans, à l’époque où son père Jean-Paul était une vedette -un mot à l’époque davantage employé que « star »- du basket français (trois JO à son actif) et le pivot de l’Etoile. Son oncle Robert fut aussi membre de cette équipe qui se permis un jour d’éliminer le grand Real Madrid en Coupe des Champions. C’est donc à Charleville que Greg a grandi au côté d’Eric de deux ans son aîné qui fut le meilleur joueur français de sa génération, à la fin des années soixante-dix.

L’Etoile lui a demandé pour son site quels sont ses souvenirs du club.

« Des souvenirs de gosse. Avec mon frère Eric, on était tout jeune et on courait et jouait à la salle Dubois-Crancé sous les tribunes et sur le parquet. On peut dire que c’est ici qu’on a effectué nos premiers pas sur un terrain à la mi-temps et après les matches de l’Etoile. J’ai aussi en mémoire un match Etoile-Denain au cours duquel Jean Degros avait été pris en grippe par le public ardennais après avoir blessé involontairement mon père à l’arcade sourcilière. Pendant toute la rencontre, il en a entendu des vertes et des pas mûres. Sans oublier, bien sûr, les matches contre le Real Madrid, Belgrade et Moscou que mon père nous a souvent racontés. C’est donc quelque chose d’indélébile en moi ».

Ce n’est pas la première fois que Greg revient à la maison. Le SLUC a déjà joué le 10 octobre l’Etoile en Leaders Cup.

« Une demie-heure avant la rencontre, j’ai effectivement pu discuter avec d’anciens joueurs et aussi des gens qui m’ont amené des articles de presse et des photos de mon père et de mon oncle Robert. C’était un moment plutôt sympa. C’est ce qui explique que j’ai toujours un immense plaisir à revenir à Charleville-Mézières. Avant d’avoir l’occasion de rencontrer l’Etoile en Leaders Cup, mon dernier passage dans les Ardennes remontait à l’inauguration de la nouvelle salle Dubois-Crancé, il y a vingt ans je crois ».

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