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Chartres et Benoit Marty savourent la montée en LFB : “On va faire partie de la cour des grands”

Coach du CCBF depuis dix ans, Benoit Marty a affiché son immense fierté après la quête du titre de Ligue Féminine 2 (LF2) contre Toulouse, après deux échecs en finale. Les Bluelights évolueront la saison prochaine en Boulangère Wonderligue, la nouvelle appellation de la LFB.

Chartres © FFBB

Inauguré début avril, le Colisée de Chartres n’aura pas tardé à vivre ses premières émotions fortes. Devant plus de 4 000 spectacteurs, les Bluelights ont arraché ce samedi 18 mai la belle de la finale de la Ligue Féminine contre Toulouse (73-65). Un ultime succès qui efface les déceptions des finales perdues en 2017 et 2018, qui valide un titre majeur et qui promet surtout l’élite au club eurélien. 

C’est le fruit d’une progression constante depuis l’arrivée du coach Benoit Marty, aux commandes depuis 2014, dont la fierté s’est lue sur son visage après le buzzer final et sa célébration sur la table de marque. Il s’est confié à L’Echo Républicain.

« On a gagné un titre, ça, c’est une énorme récompense, et ensuite, on monte en Ligue Féminine. Ça représente une envie d’aller voir ce qui se passe là-haut. On va jouer contre Bourges, contre Basket Landes… Ça me réjouit beaucoup. On va faire partie de la cour des grands et il va falloir se mettre au niveau, mais d’abord, on va bien savourer. J’étais déjà fier de mes joueuses avant la finale. Elles ont été héroïques, elles se sont investies du début à la fin. Il y a eu une cohésion de malade alors qu’on a traversé des épreuves compliquées. Encore ce soir avec la blessure d’Uju (Ugoka). On a réussi notre pari, ce sont des émotions intenses. On fait ce métier pour ça. » 

Une montée historique

C’est un novice qui va donc intégrer l’élite du basket français, La Boulangère Wonderligue, la saison prochaine. Un aboutissement pour ce club, promu sur tapis vert en LF2 en 2013 à la suite de la liquidation judiciaire de l’US Laveyron, qui s’est imposé progressivement comme une place forte de l’antichambre jusqu’à atteindre par deux fois la finale en 2017 et 2018. Cette fois, c’est la bonne. Le coprésident du CCBF, Jean-Eric Chevalier, savoure.

« Ce n’est que du bonheur. On a une salle pleine, une ambiance de fou. On va savourer cette accession, qui est historique pour le club. Si on en est là, on le doit d’abord aux joueuses, au staff bien sûr, mais aussi aux bénévoles, qui ne sont pas dans la lumière. Ce soir, on va profiter de tout ça, faire une belle fête et on se projettera sur la Ligue Féminine la semaine prochaine ! ».

Selon le journal local, a minima quatre joueuses vont quitter le C'Chartres Basket Féminin la saison prochaine : Emma Peytour, Uju Ugoka, Héléna Delaruelle et Maria Blazejewski. Mais sur un souvenir impérissable.

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