La saison commencée, le marché des joueurs Français, Bosman et Cotonou est limité pour un club de Pro A même si au final le périmètre concerne 111 pays dont certains improbables comme le Timor Oriental ou la Papouasie Nouvelle-Guinée. Mais donc pas les Etats-Unis qui restent le pourvoyeur principal en main d’œuvre abondante et bon marché.
C’est ce à quoi se heurte Cholet Basket qui souhaite remplacer le Bosniaque Kenan Bajramovic, apprécié sur le plan humain, mais athlétiquement peu en phase avec le championnat français.
Le club apprend à être patient dans sa chasse à un numéro 4, une denrée plus rare qu’un meneur. Surtout quand vous ne jouez pas de Coupe d’Europe.
« Le problème qu’on a pour lui trouver un successeur n’est pas d’ordre financier, comme on peut l’entendre ici ou là, » insiste dans Ouest France le directeur général, Thierry Chevrier. « Il faut non seulement trouver le profil défini par le coach, mais on est limité à un Cotonou, un Bosman ou un Français. Or, les bons sont tous déjà en club, et les quelques-uns qui n’en ont pas n’ont pas joué depuis le début de la saison, et ils ne sont pas au niveau physiquement. »