Le swingman de Peristeri, Christos Saloustros (2,02m, 31 ans) fait partie des pré-sélectionnés pour le Tournoi de Qualification Olympique. Il a accordé une interview au site Internet de la Fédération hellénique où il fait part de la confiance en son équipe, tout en sachant que le Canada représentera un adversaire redoutable à Victoria.
Christos Saloustros a fait ses armes dans les désormais fameuses fenêtres hivernales, et il lui est demandé s’il ressent de la pression à quelques jours du TQO.
« Pour être honnête, si vous m’aviez posé la même question il y a quatre ans, j’aurais certainement répondu qu’il y en avait, mais personnellement maintenant je ne la ressens plus. Je ne ressens que de la fierté et de l’honneur. C’est assurément une responsabilité à partir du moment où je porte le maillot avec les armoiries. Nous sommes nombreux les joueurs qui avons participé aux fenêtres, nous sommes tous motivés et quand vous êtes avec l’équipe nationale, vous ne voulez juste rien accomplir d’autre ».
A propos de la concurrence pour gagner sa place dans les 12, il commente :
« Je n’appellerais pas ça de la compétition, je dirai qu’il y a définitivement un climat dans lequel tout le monde peut revendiquer un poste, il y a de l’anxiété et de l’optimisme de la part de chacun qui peut être dans l’équipe. Au-delà, on est là pour avoir les 12 meilleurs, et cela devrait être à chaque fois que la Grèce est représentée. On se prépare désormais, il y a des absences actuellement, mais je crois que l’équipe sera au complet et avec le meilleur roster possible au Canada ».
A propos des préceptes du coach américain, Rick Pitino, qui est à la tête de la sélection pour l’occasion, il dit :
« Deux choses sont très basiques. La liberté dans le jeu et je ne veux pas dire la liberté comme si chacun faisait ce qu’il voulait mais, du moment où vous êtes libre, de prendre un shoot, cela montre qu’il croit en celui qui est ici qui veut shooter. Deuxièmement, la défense dure, pour qu’on puisse gagner des points à travers elle. »
Il n’y aura qu’un billet de délivrer pour Tokyo et plus que la Chine, la République Tchèque, la Turquie et l’Uruguay, c’est bien sûr le Canada que Christos Saloustros craint le plus.
« Le Canada est assurément très fort, avec beaucoup de joueurs de NBA et cela est criant quand on voit que (Kevin) Pangos n’est pas dans le roster, alors que c’est l’un des joueurs qui font la différence en Euroleague. Chaque équipe a son propre style, ses propres convictions pour la compétition. La Grèce est toujours compétitive et présente dans les grands rendez-vous et je pense que nous voulons le confirmer une fois de plus, à partir du tournoi pré-olympique ».
Photo: FIBA