11e titre mondial, quatrième d’affilée, 30e victoire consécutive… C’est presque de la routine pour Team USA. De quoi satisfaire évidemment sa coach Cheryl Reeve.
« Je pense que ce que nous avons montré, c’est que notre ligue, la WNBA et les basketteuses professionnelles aux États-Unis sont vraiment, vraiment bonnes. Et la profondeur du talent que nous avons a été exposée. »
L’écart de 22 points (83-61) contre la Chine, pourtant en très net progrès, est le plus important jamais enregistré pour une finale. Et la marge moyenne des victoires sur l’ensemble du tournoi de 40,7 points est bien au-delà du précédent record de 35,1 points établi en 2010. On se croirait revenu à l’époque de la Dream Team de Barcelone, celle de Michael Jordan, Magic Johnson et Larry Bird.
Tout au long du tournoi, la défense a été une identité clé pour les Américaines, et cela s’est poursuivi lors du match contre la Chine. Les États-Unis ont forcé 19 pertes de balle, marquant 19 points sur ces « cadeaux », pour un total de 203 points marqués sur 158 balles perdues des adversaires durant cette Coupe du monde. Team USA a accordé à ceux-ci une moyenne de 58,0 points par match, avec 25,5 points dans la peinture, soit moins de la moitié des 52,5 points marqués par les Américaines.
A’ja Wilson a réussi quant à elle un exploit individuel puisqu’elle a été élue MVP de la Coupe du Monde alors qu’elle venait de célébrer quelques jours auparavant un titre de WNBA avec les Las Vegas Aces. .
« C’est vraiment, vraiment spécial. Et elles donnent l’impression que c’est facile, ce n’est pas le cas. Elles sont extrêmement talentueuses, A’ja est extrêmement talentueuse », a savouré la coach.
« D’après ma montre Tissot, nous sommes médaillées d’or » a plaisanté la MVP en conférence de presse. « Ces deux semaines ont été folles, mais j’ai de la chance d’être dans cette situation. Je suis venue ici avec un objectif et c’était d’obtenir l’or. »
Par ailleurs, Breanna Stewart est devenue la quatrième joueuse américaine à gagner au moins trois médailles à la Coupe du Monde après Diana Taurasi, Sue Bird et Tina Charles. Leur point commun ? Elles sont toutes issues de l’université de Connecticut. Tout comme celle qui est désormais la meilleure joueuse française, Gabby Williams.
Photo : A’ja Wilson (FIBA)