On savait que l’actuel coach des Brooklyn Nets Kenny Atkinson, 49 ans, a effectué une très longue carrière en France, principalement en Pro B : Montpellier, Golbey-Epinal, Mulhouse, Nantes, Evreux et de nouveau Nantes, de 1999 à 2004, et qu’il avait enchaîné comme assistant pendant deux saisons au Paris Basket Racing.
Ce que nous apprenons dans le quotidien L’Equipe du jour, c’est que Kenny Atkinson est vraiment tombé amoureux de la France durant son séjour :
« À Montpellier, on a eu un joueur complètement fou: Jean-Marc Kraidy. C’était le Dennis Rodman français il y a vingt ans ! J’ai eu une expérience complètement folle au niveau de la culture, de la vie quotidienne. Si je peux, je veux avoir une maison en France à ma retraite. Ma grand-mère était canadienne avant de venir vivre dans le New Hampshire, et sa langue maternelle, c’était le français. »
Le coach des Nets est intarissable quand le journaliste évoque les acteurs présents et passés du basket français. Il se dit être en contact régulier avec Antoine Rigaudeau, assure que l’assistant du Mans, Alexandre Ménard, qui a été accueilli en ligue d’été est un « super mec », et fait un clin d’œil appuyé à Jacques Monclar.
Avant d’être un coach de haut niveau, reconnu par la plus grande ligue du monde –il fut auparavant assistant aux New York Knicks et aux Atlanta Hawks-, Kenny Atkinson n’a pas été un basketteur américain lambda qui vit de McDo, les écouteurs sur les oreilles et qui ne rêve que du break de Noël pour retourner dans son pays :
« Je n’ai pas été un grand joueur comme Frédéric Fauthoux (actuel entraîneur du Paris-Levallois) à l’époque où j’évoluais en France, parfois en Pro B. Mais je crois que, dans les plus petits clubs où je suis allé, quelque chose s’est passé. Après le match, j’étais toujours là pour prendre un verre avec les VIP, je parlais avec les gens. J’aimais ça ! Et j’imagine que les fans ont apprécié cela. Je suis tombé amoureux de la culture en France et je me suis plongé dedans. Boire un verre avec les gens, prendre un café, discuter après le match ».