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[Collector JO] Gabby Williams : “Tout le monde parlera de cette finale pendant des années !”

Héroïne malheureuse de la finale contre Team USA, Gabby Williams a livré un tournoi olympique fantastique récompensé par le trophée de meilleur défenseur et une sélection dans le cinq idéal. Pour l’ailière, cette médaille d’argent peut aider le basket féminin à grandir en France.

Gabby Williams © FIBA

Pendant la dernière quinzaine d'août, la rédaction de Basket Europe vous propose de plonger ou replonger dans les moments forts des Jeux Olympiques de Paris 2024 avec des reportages, interviews et dossiers premium.


Après le buzzer, quelques larmes ont coulé sur le visage de Gabby Williams. Contre ses amies de Team USA en finale des Jeux Olympiques, elle a été héroïque. Jamais aucune équipe n’avait tant fait trembler les Etats-Unis, couronnés pour la 8e fois d’affilée au terme d’un combat épique (66-67). Mais jamais une équipe n’avait eu de Gabby Williams pour la challenger. À Bercy, la Franco-Américaine fut tout près de l’exploit retentissant. 

Par deux fois, elle a ramené les Bleues à un point dans les ultimes instants en inscrivant d’abord un tir primé sur la tête d’A’ja Wilson à 4,9 secondes de la fin (64-65) puis, après une passe de Marine Johannès pour remonter le terrain en trois secondes chrono, son incroyable tir en déséquilibre mordant à peine l’arc devant Breanna Stewart a fait mourir les Bleues sur le plus petit écart (66-67). A un point seulement d’une performance historique quand on sait que l’écart moyen des sept dernières finales des Américaines était de +23,4 points.

J’ai tout de suite su que c’était à 2-points. J’allais vite, c’était dur de s’arrêter, il restait peu de temps. Mais ce n’est qu’une action, il y en a eu 15 000 autres pendant le match”, a décrit l’ancienne Lyonnaise en conférence de presse. Quand un journaliste l’a relancé sur une potentielle faute de Breanna Stewart à la hanche sur ce même shoot, on a senti un point d’agacement. “Je ne vais pas répondre qu’à des questions sur ce tir. Ça n’a pas été sifflé, point.” Et quand une journaliste américaine d’Associated Press retardataire - ou non francophone - a eu le malheur de lui poser la question en anglais, elle s’est heurtée à des regards exaspérés de la part de l’internationale française. Il n’y aura pas plus de commentaires à ce sujet.

“J’ai senti qu’on était là pour avoir la médaille d’or” - Gabby Williams

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