Pendant la dernière quinzaine d'août, la rédaction de Basket Europe vous propose de plonger ou replonger dans les moments forts des Jeux Olympiques de Paris 2024 avec des reportages, interviews et dossiers premium.
À Villeneuve-d’Ascq ou à Paris, Evan Fournier n’a pas manqué de répartie durant ces Jeux Olympiques. Nous avons eu la chance de vous les partager au fil des jours pendant la quinzaine. Voici une compilation de ses prises de position les plus affirmées, allant de l’ambiance du public au retournement de situation de Vincent Collet. Comme dirait le Francilien, c’est une “masterclass”.
France-Brésil : “On était un peu coincés du cul”
Sur le renversement de situation lors du match d’ouverture contre le Brésil (78-66) : “Je ne sais pas si on peut dire qu’il y a eu un déclic. L’entame était un peu poussive, je trouve qu’on était un peu coincés du cul. Je n’ai pas envie de dire qu’on était pris par l’enjeu mais on ne jouait pas libérés.”
Sur l’ambiance du premier match : “Voir ce stade (Pierre-Mauroy) plein dès le début, c’était quelque chose. Après, je vais faire mon relou mais je trouve qu’en 2015, c’était beaucoup plus marquant. J’espère que ça va monter en régime !”
France-Japon : “À partir de maintenant, on est des outsiders”
Sur le shoot rédempteur de Matthew Strazel face au Japon (94-90, a.p.) : “Je suis content pour moi déjà parce qu’on a gagné mais je suis vraiment content pour lui parce que c’est un jeune qui a vraiment l’envie, qui a un parcours assez atypique. C’est clairement je pense le plus gros tir de sa carrière. Puis il met le lancer derrière. C’était clutchissime !”
Sur le statut des Bleus : “Quel statut on a ? Vice-champion d’Europe, vice-champion olympique : c’était il y a 2-3 ans les gars, on joue différemment, on veut développer un jeu différent. Chaque année, tu recommences à zéro. Je peux te dire que quand on arrive aux Jeux, on ne se dit pas qu’on est troisième champion du monde, on s’en fout. Chaque année, ça recommence à zéro, il faut tout le temps prouver, il faut tout le temps avoir faim. Moi je dis qu’on n’a aucun statut, on est des outsiders et on essaie de bouffer. (...) Là c’était les deux matches où on était favoris, et à partir de maintenant pour moi on est des outsiders. Et peut-être que ça va nous faire mieux jouer, je ne sais pas. Moi j’ai l’impression que ce groupe, celui depuis 2019, on joue mieux comme ça. On joue mieux quand on a la dalle. Donc parler de déclic, je ne pense pas. Cela va peut-être nous libérer. Peut-être que c’est bon signe de gagner des matches vraiment de justesse comme ça.”
France-Allemagne : “La meilleure défense reste l’attaque, ce n’est plus le jeu des années 1990”