La SIG Strasbourg a dégainé très rapidement en recrutant Jerai Grant (2,06m, 30 ans). Tout aussi étonnant, l’ancien ailier/pivot de Klaipedos Neptunas est venu faire en fin de semaine un crochet par l’Alsace, ce qui a permis au club de réaliser une première interview dans lequel l’Américain exprime sa gratitude envers la SIG de l’avoir sollicité si tôt.
« Oui complètement ! Et c’est quelque chose de très important pour moi. Cela montre que ce club sait ce qu’il veut tant au niveau du management que pour le coach. C’est la chose la plus importante à mes yeux au moment de faire mon choix. J’ai très vite compris que nous avions un intérêt et un objectif commun. Il est clair que ce genre de considération de leur part m’a fait privilégier leur offre par la suite.«
Jerai Grant évoque son profil de joueur… Collectif.
« Tout pour l’équipe, tout pour l’équipe toujours ! Vous pouvez en parler avec n’importe qui et n’importe où je suis passé, je place l’équipe, le collectif et l’objectif global comme la chose la plus importante. Il faut que tout le monde ait le même but. Coach Collet est l’un des meilleurs et est connu pour cela. A mes yeux c’est important car si le coach sait mettre en confiance tous ses joueurs vers un but unique, cela permet à chacun d’être encore meilleur car chacun sait ce qu’il a à faire. Moi je sais ce que je peux faire pour aider l’équipe, mais le coach aussi. Peu importe ce pourquoi je suis utilisé. Si je dois scorer, je prendrai mes responsabilités, si je dois jouer dur en défense, je le fais. En fait, c’est un tout, un ensemble de petites choses, qui, si chacun les applique permettent de faire avancer l’équipe.«
Il raconte par ailleurs comment il a demandé la main de sa compagne… Original.
« Ça c’était une sacrée expérience dans ma vie. Nous sommes ensemble depuis très longtemps. J’avais plus ou moins décidé du moment où j’allais lui faire ma demande. Nous venions de commencer les finales face à Kaunas. C’était lors du 2ème match et on jouait à domicile. C’était la folie dans la salle. Et j’avais dit à mes coéquipiers avant, que si on allait en finale, je ferai ma demande sur le terrain. Il y a eu l’hymne nationale et après ça tout est allé très vite. Elle est entrée sur terrain et j’ai vu son visage qui disait « mais qu’est-ce qui se passe ? » Il y avait ma fille aussi. C’était magnifique … Et en prime on a battu le Zalgiris derrière, je finis à 6pts et 2rbs je crois mais ce n’était pas grave. C’était fou.«
Voici comment cela s’est passé:
Photo: FIBA