C’est une tuile dont se serait bien passée le SLUC Nancy. Le club vient d’être condamné à verser 190 000 euros de dommages et intérêts à son ancien secrétaire général Jean-Charles Bregeon, apprend L’Est Républicain.
C’est une vieille histoire qui refait surface et qui devrait lourdement affaiblir les finances du SLUC Nancy. La chambre sociale de la Cour d’Appel de Nancy vient de condamner le promu en Betclic Elite à verser 190 000 euros de dommages et intérêts incluant 60 000 euros de charges sociales dans l’affaire qui l’opposait à son ancien secrétaire général Jean-Charles Bregeon (2004-2019).
Ce dernier, débouté en première instance, avait fait appel de la décision et a donc obtenu gain de cause pour défaut de paiement des heures supplémentaires, selon L’Est Républicain. Le club pouvant encore pourvoir en cassation, la procédure n’est pas encore définitive. Cela dit, le pourvoi en cassation n’étant pas suspensif de la décision rendue en appel, le SLUC va donc devoir payer dans un délai de deux mois.
Impossible de conserver Mike Scott dans ces conditions ?
Les finances du club nancéien, 15e budget du championnat (4,3 millions d’euros) et dont la masse salariale (1,3 million, 14e) est déjà encadrée, risquent ainsi d’être affaiblies jusqu’à la fin de la saison. Pas aidé par les blessures, le club aura du mal à prolonger l’Américain Mike Scott, pigiste médical en vue… et dont le contrat prend fin le 18 décembre.
« Si nous devons recruter, nous devrons d’abord prouver à la DNCG que nous serons en capacité de combler la somme manquante et d’assurer le salaire du joueur », a indiqué le directeur général du SLUC Youri Verieras à L’Est Républicain. Toutes proportions gardées, le cas de l’Elan Béarnais, non-autorisé à recruter tandis que les finances étaient dans le rouge, ne plaident pas en faveur d’une prolongation de l’ancien NBAer.
Photo : Mike Scott (Krishna Goma)