Ce jeudi soir, les coéquipiers de Louis Labeyrie (Valence), n’ont pas réussi à faire tomber ceux d’Isaia Cordinier et de Mam Jaiteh (Virtus Bologne), qui filent en finale de l’Eurocup grâce à leur victoire.
L’affiche de la finale de l’Eurocup est connue ! Bursaspor, qui a fait tomber Andorre en demi-finale, est rejoint par la Virtus Bologne. Les hommes de Sergio Scariolo ont dominé Valence après un début de match pourtant fébrile (83 à 73). Isaïa Cordinier (6 points à 3 sur 4 aux tirs, 3 rebonds et 2 passes décisives en 20 minutes), Mam Jaiteh (6 points à 3 sur 4 et 6 rebonds en 18 minutes) et les autres s’offrent ainsi le droit de rêver à un titre qui leur assurerait une place dans la prochaine édition de l’Euroleague. Un objectif clair et net pour la formation italienne, qui va pour cela devoir se défaire d’une équipe des plus surprenantes, tombeuse successivement du Partizan Belgrade en huitièmes, de l’Olimpija Ljubljana en quarts et donc, d’Andorre en demi-finale.
La Virtus Bologne recevra Bursaspor mercredi prochain à 20h30. Mais avant cela, Sergio Scariolo, entraîneur de la Virtus Bologne, est revenu sur cette qualification en finale, sans pour autant tomber dans l’euphorie
« Je pense qu’il est temps d’être satisfait de ce match. Pas euphorique, parce que c’est une demi-finale, pas une finale. Mais nous devons donner du crédit à l’équipe. Elle a fait du bon travail. Je pense que nous avons eu une sorte de contrôle du jeu pendant les 40 minutes. Nous l’avons sans doute un peu perdu dans le troisième quart-temps. Mais j’aime la réaction que nous avons eue. Nous avons eu quelques jeux très fiers et courageux dans ces moments-là. Nous avons à nouveau creusé l’écart et nous avons réussi à le contrôler jusqu’à la fin. L’idée principale était de mettre en miroir [Bojan] Dubljevic et [Toko] Shengelia. Par miroir, je veux dire garder Shengelia sur le terrain quand Dubi était sur le terrain, parce que nous savions dans quelle forme il était et quel grand joueur il était. C’est pourquoi nous avons commencé avec Kevin [Hervey] et ensuite nous avons fait jouer Toko sur Dubljevic chaque fois qu’il était sur le terrain. Et c’est tout. Je donne du crédit aux joueurs. Nous n’avons pas rebondi aussi bien que nous le pouvions, ou tiré des paniers à trois points aussi bien que nous le pouvions. Mais nous avons bien défendu et partagé le ballon, avec une bonne contribution de tous les joueurs qui sont entrés sur le terrain. Une bonne victoire mais, encore une fois, ce n’est pas fini. Nous avons le plus important et le plus difficile devant nous la semaine prochaine. »Sergio Scariolo, entraîneur de la Virtus Bologne
Photo : Virtus Bologne (Eurocup)