Mené un temps de 22 points (13-35), le Rouen Métropole Basket a réussi à grignoter peu à peu son retard pour souffler la victoire à Antibes en prolongation (93-86). Déjà finaliste de la Leaders Cup Pro B, les Normands forment incontestablement une équipe de coupes et de coups. Delà à les voir en finale à Paris?
[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]
Qu’avez-vous dit à votre équipe à la mi-temps ?
On a réajusté deux, trois petites choses sur la défense de zone, corrigé là où ils nous impactaient. Je n’ai pas besoin de leur dire grand-chose car ce sont des compétiteurs, des gars qui ne lâchent rien. On a essayé de jouer sur les joueurs qui étaient chauds mais aussi d’aller vers des choses le plus simples possible car au regard de l’intensité qui était mise en place par Antibes -car il faut reconnaître qu’ils nous ont emmené sur un terrain très difficile- on ne voulait pas partir dans des choses extravagantes. C’est la leçon de ce match-là, même sous haute intensité, il faut que l’on reste simple, se partager la balle pour faire de grandes choses. Le plan, c’était de faire de la zone pour préserver nos cadres parce que je savais bien que l’impact physique serait fort, se préserver des fautes, ce qui est souvent le cas sur zone, et garder de l’énergie. On a fait des choses peu communes en jouant avec quatre petits avec Jessie Begarin en poste 4. On a joué avec deux grands, on a eu aussi la chance d’avoir un Lasanah Kromah (40 points, 34 d’évaluation) en feu. La zone était dans un premier temps faite pour masquer nos lacunes physiques et aussi garder nos forces pour la fin. Ça a même été au-delà de nos espérances.
Vous êtes impacté physiquement?
J’ai été surpris de pouvoir faire jouer Jamar Diggs car à la base ce n’était pas prévu. Après avoir fait son strap et son échauffement, il m’a dit « c’est bon, coach ». On a été content de le faire jouer car sinon on n’aurait pas tenu. Il joue 25 minutes et il met des tirs à trois-points (4/7) qui nous ont fait du bien. Quand on gagne, on laisse moins de plumes que quand on perd. L’avantage de jouer en premier c’est que l’on est aussi les premiers à se reposer. Ceci dit, on a joué mercredi. Peut-être que l’on va finir par le payer un jour. On a gagné avec du cœur et de l’énergie.
Vous êtes l’équipe de Pro B qui a joué le plus de matches avec ceux de Leaders Cup et de coupe de France ?
C’est certain puisqu’on en a fait neuf de Leaders Cup et cinq de Coupe de France plus ceux de championnat. On a la chance d’avoir un staff médical avec un kiné qui se donnent vraiment à 100%. On fait beaucoup de cryo, de massage, on a des outils dont on se sert. Je pense que c’est un peu pareil pour les autres. D’ailleurs, on souffre plus quand on donne trop de repos. Finalement, ce rythme nous convient (NDLR: il regarde son meneur Jean-Baptiste Maille dans un sourire).
Ca serait trop bête de vous arrêter au stade des demi-finales?
(Sourire) Déjà, on est content car on va être obligé de nous téléviser. C’est très bien. C’est comme la Leaders Cup, les compétitions à élimination directe, ce n’est intéressant qu’à la fin. Antibes nous a amené sur un terrain qui nous a bien brassé. Le Antibes que j’ai vu face à Bourg et contre nous, ce n’est pas le Antibes que l’on a vu auparavant. Et ça va être dur demain après-midi, c’est sûr.
[armelse]
Qu’avez-vous dit à votre équipe à la mi-temps ?
On a réajusté deux, trois petites choses sur la défense de zone, corrigé là où ils nous impactaient. Je n’ai pas besoin de leur dire grand-chose car ce sont des compétiteurs, des gars qui ne lâchent rien. On a essayé de jouer sur les joueurs qui étaient chauds mais aussi d’aller vers des choses le plus simples possible car au regard de l’intensité qui était mise en place par Antibes -car il faut reconnaître qu’ils nous ont emmené sur un terrain très difficile- on ne voulait pas partir dans des choses extravagantes. C’est la leçon de ce match-là, même sous haute intensité, il faut que l’on reste simple, se partager la balle pour faire de grandes choses. Le plan, c’était de faire de la zone pour préserver nos cadres parce que je savais bien que l’impact physique serait fort, se préserver des fautes, ce qui est souvent le cas sur zone, et garder de l’énergie.
[/arm_restrict_content]
[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]
Photo: Lasanah Kromah (Rouen, Hervé Bellenger, FFBB)