Guidés par les 27 points de l'arrière-ailier des Phoenix Suns Eric Gordon (1,93 m, 34 ans), les Bahamas ont battu l'Argentine, 82-75, et décroché un billet pour l'un des tournois de qualification olympique de l'année prochaine.
Rien ne va plus pour l'Argentine, vice-championne du monde en titre, et qui n'est pas qualifiée pour l'édition de 2023 et qui ne sera pas non plus présente aux Jeux Olympiques de Paris. L'Albiceleste a trébuché deux fois cette semaine et à domicile face au Bahamas, petite île de 400 000 habitants davantage connue pour ses plages et ses hôtels de luxe que pour son équipe nationale de basket-ball.
Eric Gordon, qui a obtenu l'autorisation spéciale de la FIBA de défendre les couleurs des Bahamas bien qu'il ait déjà porté le maillot des Etats-Unis, a converti 8 de ses 13 shoots dont un 6 sur 7 à trois-points, ajoutant 3 rebonds et 3 interceptions. Deandre Ayton a cumulé 10 points et... 21 rebonds, alors que Buddy Hield a contribué à la victoire avec 15 points, 5 rebonds, 3 passes décisives, et 3 interceptions.
Facu Campazzo (14 points et... 17 passes décisives), Gabriel Deck (21 points et 6 rebonds) et Carlos Delfino (15 points) ont été les meilleurs réalisateurs argentins alors que Luca Vildoza était forfait suite à sa blessure survenue en demi-finale.
A propos d'Eric Gordon, le coach argentin Pablo Prigoni, a complimenté :
« Sa qualité individuelle a défini le match, il y a eu deux ou trois actions où nous n'étions pas proches de lui et il a marqué. Contre une équipe avec cette qualité de joueurs, il faut suivre le plan de match jusqu'au bout. Nous l'avions bien contrôlé dans tout, mais il nous a échappé à la fin et c'était la différence. Nous avons perdu parce que nous n'étions pas bien en défense sur Gordon. Ces trois tirs nous ont fait mal... » Puis Pablo Prigoni a parlé de son avenir : « Vient maintenant une période avec moins d'activité. Chacun de nous a du travail et il est temps de se concentrer sur nos activités. Nous n'avons pas de compétition à venir, aussi chaque joueur doit se concentrer sur son équipe et continuer à grandir, en particulier les jeunes, car leur croissance aura un impact sur l'équipe plus tard. Alors la prochaine fois qu'on se verra, ça ira mieux. Personnellement, j'aimerais continuer, mais il reste encore beaucoup de temps. Si la CAB (la fédération) est d'accord, j'essaierai d'être présent au-delà de mon travail en NBA. Aujourd'hui ma franchise (Minnesota Timberwolves) me permet de faire double emploi, mais je ne sais pas si dans un an je serai au même endroit ».
Photo : FIBA