Boris Diaw savoure son dernier trophée : « La coupe des Landes, c’est un marathon »

Boris, comment avez-vous abordé cette finale (remportée 107-98 avec 49 points d'avance) ? Vous pensiez vraiment la gagner ?
"Nous n’avions aucune certitude au début de l’aventure, donc ce n’était pas gagné d’avance. En début d’année, la plupart n’avait pas joué depuis 6-7 ans, même s’il y en a qui jouaient il y a encore deux ans. Nous sommes une équipe de quarantenaires, ça va de 38 à 44 ans, de ce fait nous ne savions pas trop ce que ça allait donner. Nous avons été étonnés de n’avoir quasiment aucun blessé pendant la saison.

Il faut dire qu’on ne s’est pas beaucoup entraînés (rires), mais au fil de la saison, nous nous sommes de plus en plus activés et on est arrivés à tenir de mieux en mieux. Mais si on avait joué cette équipe (NDLR : l’ESMS) en début de saison, on aurait perdu. Donc, c’est vrai que c’est venu au fur et à mesure et c’était bien. Du reste, on a vu que nous n’avions gagné certains tours que de 10-12 points, et on s’est fait peur.

Où placez-vous ce titre au sein de votre palmarès ?