La Virtus Bologne a échoué en demi-finale de la Coupe d’Italie, battue par Bertram Tortona (94-82), et cette déconvenue a révolté le PDG, Luca Baraldi.
Luca Baraldi a exprimé son mécontentement dans les médias italiens :
« C’est certainement la défaite la plus lourde et la plus laide jamais subie lors de notre gestion. Ce fut une grosse déception pour tout le monde. Cependant, je suis convaincu que nous surmonterons ce passage sombre, à partir de l’Eurocup où désormais nous ne pouvons plus faire d’erreur. Tortona était très bon et ils le méritaient pleinement. » Il a poursuivi en disant qu’il « ne s’attendait à une telle performance », tout en s’excusant auprès des fans car « les attentes n’ont pas été satisfaites malgré la qualité du roster. »
Le PDG a employé le mot d’humiliation :
« Je suis également désolé pour le Dr Massimo Zanetti (NDLR : le propriétaire du club), qui investit beaucoup dans ce projet et qui a vu l’équipe se faire humilier par une équipe nouvellement promue. Tortona est une excellente équipe et bien entraînée, mais une chose est de perdre face à un adversaire plus fort que vous et une autre chose est d’être humilié. »
Baraldi n’a pas mâché ses mots à l’égard du coach Sergio Scariolo et de son staff :
« L’entraîneur a assumé l’entière responsabilité. Une défaite comme celle-là n’est pas seulement la faute des joueurs mais aussi celle de tout le staff. Ils devront trouver les raisons de ce mauvais résultat. Nous ne pouvons plus autoriser une approche comme celle que nous avons eue contre Tortona. Notre dernière défaite a été identique à celle que nous avons subie contre la même équipe en Serie A et cela signifie que nous n’avons pas appris grand-chose. J’apprécie la réaction de Teodosic, Belinelli et Jaiteh, mais ils ont aussi besoin d’avoir des coéquipiers capables de les suivre. »
Et un dernier tacle pour la route :
« En tant que membre de la direction , je ne peux donner qu’un seul conseil au staff : améliorez la qualité de votre relation avec les joueurs en utilisant moins la technologie, et en misant beaucoup plus sur le contact direct. »