Porto Rico a subtilisé le dernier billet disponible pour la Coupe du Monde en venant à bout de l’Uruguay, 65-61, dans un Colisée Roberto Clemente regorgeant de fans de la capitale portoricaine. Ce sera la 14e participation des Boricuas depuis 1959.
« Le match a été comme prévu, il a été durement disputé. Il y avait beaucoup d’émotions, beaucoup d’intensité. Nous avons un manque de réussite dans certains tirs. Ils ont fait un très bon boulot et nous avons tardé à nous mettre en rythme. Nous savions que nous gagnerions à la fin mais ce n’était pas facile », a déclaré l’entraîneur de Porto Rico, Eddie Casiano, lors de la conférence de presse.
Les meilleurs marqueurs ont été Gary Browne avec 16 points, Gian Clavell 13 et John Holland 11. Le joueur le plus remarquable de l’Uruguay a été Esteban Batista (19 points et 9 rebonds), tandis que Gustavo Barrera a ajouté 14 points pour les Sud-Américains, mais ils n’ont pas réussi à se qualifier pour l’événement mondial sachant que leur dernière apparition remonte à 1986.
Par ailleurs, les Etats-Unis (10 victoires, 2 défaites) ont obtenu le leadership dans leur groupe E en prenant le meilleur sur l’Argentine (9-3) à Greensboro. Ce fut laborieux. Ils le doivent à Reggie Hearn (1,96m, 27 ans), qui avait déjà représenté les Etats-Unis à la FIBA AmeriCup en 2017, qui a réussi un panier à longue distance au buzzer sur une passe de Travis Trice.
Michael Frazier II (1,93m, 24 ans), un shooting guard habitué à la G-League, a réalisé un match extrêmement complet avec 23 points, 5 rebonds, 3 passes et 5 interceptions.
Pour se qualifier, les Etats-Unis ont eu recours à pas moins de 52 joueurs (30 pour la France) ; ce pays possède il est vrai un réservoir inépuisable.
« C’est l’un des grands honneurs de toute une vie de pouvoir coacher une équipe des Etats-Unis avec cet USA sur la poitrine », a déclaré Jeff Van Gundy.
Photo: Michael Frazier (FIBA)