La route est maintenant tracée. Les Françaises vont affronter aujourd’hui la Turquie, à 18h30, en match de barrage. Une défaite et c’est le retour immédiat à la maison. Une victoire et c’est l’ouverture des portes des quarts-de-finale où les attendent les Belges. Le match est programmé vendredi. Ensuite, en cas de succès, ce sont les Américaines qui seront leurs adversaires en demis.
La Turquie? Les Bleues l’a affrontée huit fois depuis 2010 avec cinq victoires dont la dernière aux Jeux de Rio (+16). Les Turques se sont classées cinquièmes de l’Euro 2017. Ca c’est pour l’histoire. Le présent est moins probant. Qu’elles aient lourdement chuté face à l’Australie (64-90) est une chose mais qu’elles se soient plantées face au Nigéria (68-74) en est une autre; avec la Lettonie par le Sénégal, la Turquie est ainsi devenue la première équipe européenne a connaître la défaite par un représentant africain. Au bout du compte, les équipières de la meneuse blonde Isil Alben, ainsi facilement reconnaissable, ont décroché une seule victoire en poule face à l’Argentine, ce qui n’est pas spécialement glorieux (63-37).
La Turquie est-elle en mal d’individualités? En tous les cas, on aurait tendance à écrire que pas une tête ne dépasse. Les meilleures évaluations sont jusqu’ici l’oeuvre de Tilbe Senyürek (1,86m, 23 ans), qui a assuré 9,0 points et 6,7 rebonds et de la naturalisée Quanitra Hollingsworth (1,97m, 29 ans, 9,7 points et 5,7 rebonds).
Avec 65 points en moyenne, la Turquie est la 12e équipe de ce Mondial sur le plan offensif pêchant notamment aux lancers (58,7%).
Comme elle est désormais coach en Turquie, Valérie Garnier connaît spécialement ses adversaires du jour d’autant que quatre joueuses appartiennent au Fenerbahçe.
Photo: Tilbe Senyürek (FIBA)
