Les Belges ont hérité de l’Australie en quarts-de-finale. Passer ce tour face au pays hôte est une gageure pour une équipe privée de sa meilleure joueuse, Emma Meesseman (1,93 m, 29 ans).
Blessée au mollet gauche, la Flandrienne est toujours présente à Sydney et supporte ses équipières comme le raconte le coach Valéry Demory à La Dernière Heure :
“Je crois que l’idée de nous quitter avant la fin de notre parcours ne lui a même pas traversé l’esprit une demi-seconde. Elle est notre capitaine et s’investit énormément dans ce rôle. Reprendre l’avion, cela aurait été pour elle le synonyme d’un abandon. Après la déception inhérente au verdict de la blessure, elle a déjà tourné le bouton dans son esprit afin d’apporter tout ce qu’elle peut. Dans un groupe qui compte six jeunes joueuses novices sur un tournoi de cette envergure, son expérience n’a pas de prix car elle adore transmettre ce qu’elle sait, glisser un mot-clé à l’oreille d’une partenaire ou un petit conseil lors d’un changement en match.”
Evidemment, durant les 40 minutes du match, Emma Meesseman va faire défaut aux Belgian Cats :
“Sa qualité technique et son QI basket hors-norme vont évidemment nous manquer, mais il faudra que nous cherchions à compenser ce manque par d’autres éléments. On parle là de l’une des meilleures joueuses du monde ! Il faudra donc que les filles cherchent à être encore plus agressives et mobiles en quarts de finale. C’est notre seule alternative et notre seule chance pour exister. Les défenses adverses joueront forcément différemment car elles mobilisaient jusqu’ici très souvent deux éléments sur Emma. À nous de tenter de profiter de cette nouvelle donne en quarts de finale jeudi.«
Photo : FIBA