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Coupe du monde féminine: Non, les Espagnoles n’ont pas laissé les Belges gagner

Il fallait que l’Espagne s’impose à la Belgique ou s’incline de 7 points maximum pour qu’elle file directement en quart-de-finale sans passer par la case « barrages ». Seulement dans ce cas de figure, le tableau prévoyait un croisement en demi-finale avec les Etats-Unis. Les Espagnoles ont perdu de…

Il fallait que l’Espagne s’impose à la Belgique ou s’incline de 7 points maximum pour qu’elle file directement en quart-de-finale sans passer par la case « barrages ». Seulement dans ce cas de figure, le tableau prévoyait un croisement en demi-finale avec les Etats-Unis. Les Espagnoles ont perdu de… 9 points. Alors, il est tentant de croire que les championnes d’Europe en titre qui sont a la casa à Ténérife ont laissé filer la victoire pour se retrouver en barrages face au Sénégal, puis en quart face au vainqueur de Canada-France (en l’occurence le Canada) mais avec la perspective ensuite grâce à ce stratagème d’affronter l’Australie en demi et pas l’ogre américain. D’où la question: les Espagnoles ont-elle donné un coup de couteau à la morale sportive?

Il n’y a aucune raison valable de le croire.

« Quelqu’un qui n’a pas vu le match pourrait penser que l’ Espagne a perdu pour éviter les inaccessibles Américaines. Rien de tout cela: la sélection a toujours pris du retard sur le tableau de marque, mais a combattu avec la même intensité et même davantage pour réduire un handicap qui était monté à 17 points (61-44) avant la fin du troisième quatrième quart-temps, » écrit le quotidien Marca.

De fait, lorsque Marta Xargay a bénéficié de deux lancers-francs à une seconde de la fin, elle ne les a pas mis intentionnellement à coté de la cible. Elle a transformé les deux. L’Espagne était alors revenue à 70-63 et ainsi été inscrite directement en quart. Mais…

Le coach belge Philip Mestdagh a alors demandé un temps-mort et les Belges ont pu lancer une dernière attaque bien pensée dans le camp espagnol. Suite à une série d’écrans, l’ancienne Villeneuvoise Emma Meesseman a réussi à se démarquer complètement pour recevoir une passe parfaite de la Lyonnaise Julie Allemand qui faisait la remise en touche. Personne pour stopper son layup… Au désespoir de l’équipe espagnole et du pavillon Santiago Martin.

« C’était le juste prix pour le meilleur match des Belges, qui contrairement à ce qui s’est passé en demi-finale de l’Eurobasket 2017, ont réussi cette fois à surmonter la pression défensive des extérieures espagnoles pour transmettre des balles à leurs pivots », décrit Marca. « Les intérieures belges ont fait beaucoup de dégâts, notamment Meesseman , qui a terminé avec 19 points et 8 rebonds. Kim Mestdagh (NDLR: ex-Charleville), l’une des deux filles du sélectionneur belge qui fait partie de l’équipe, a apporté le reste des points (21, avec trois triples). En l’absence d’un jeu de qualité, l’ Espagne a eu recours à la hargne et à la foi pour vaincre. Mais cette fois-ci, cela n’a pas suffi et ce mercredi, il y aura un travail supplémentaire pour atteindre le podium de cette Coupe du monde. »

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