Trois matches et autant de victoires pour les Dominicains, en tête du groupe A à l'issue de la première phase de poule. La belle histoire de la Coupe du monde 2023.
Le groupe A, composé du pays hôte les Philippines, l'Italie, l'Angola et la République dominicaine, n'est effectivement pas le plus coriace présenté lors de la Coupe du monde 2023. Malgré tout, remporter ses trois premiers matches du Mondial n'est pas donné à tout le monde.
En battant l'Angola 75 à 67, la République dominicaine s'est alors assurée la première place du groupe A et se met ainsi dans les meilleures conditions pour se qualifier en quart de finale du Mondial. Lors de la deuxième phase de groupe, elle croisera avec le groupe B, mené par la Serbie et le Porto Rico.
Avec sa star Karl Anthony-Towns, la nation caribéenne peut rêver plus grand. Elle qui avait battu le Canada en préparation et qui s'offre une partition parfaite depuis vendredi, début du mondial. Son séduisant jeu collectif drivé par son meneur Andres Feliz (17,7 points, 5 passes décisives de moyenne en trois matches) et coaché avec énergie par le démonstratif Nestor Garcia a de quoi en inquiéter plus d'un.
"Nous sommes très heureux d'avoir terminé à la première place d'un groupe très difficile. Mes joueurs se donnent à fond. Il n'y a pas qu'un seul joueur. Towns est le leader, pour moi c'est le meilleur joueur du tournoi. C'est aussi parce qu'il s'est comporté comme un membre de l'équipe. Lorsque nous avons joué sans lui, l'équipe a fait beaucoup d'efforts. Nous sommes dans le top 16. C'était notre premier objectif : essayer de passer au tour suivant. Ensuite, nous verrons. La Coupe du monde est très difficile."
Nestor Garcia, sélectionneur de la République dominicaine
"Nous avons une équipe spéciale. À l'entraînement, avec l'un des meilleurs entraîneurs du monde, le 'Che' (Garcia), nous avons cru que nous pouvions faire quelque chose d'extraordinaire. Je pense que le monde va s'en rendre compte maintenant. Du fond du cœur, toute la République dominicaine doit envoyer sa gratitude et son amour à l'entraîneur Che. Car sans lui, je ne pense pas que tout cela soit possible."
Karl-Anthony Towns
Photo : © FIBA