A 42 ans, Stephon Marbury est toujours amoureux de la Chine. Il a encore en mémoire les 40 000 fans qui sont venus l’accueillir lorsque quittant la NBA en 2009 il avait aménagé dans l’indescriptible ville de Taiyuán, au centre du pays, avant de prendre la direction de Pékin. Starbury, l’un de ses surnoms, a décidé après sa carrière de rester en Chine où il est extrêmement populaire et où il organise des camps de basket.
Et les Etats-Unis lui demande l’agence espagnole Efe venue à sa rencontre ?
« Oui, ne vous méprenez pas … je retourne dans mon pays, mais maintenant j’ai une nouvelle maison! Les Chinois sont systématiquement programmés pour être gentils », se félicite-t-il . « Ils continuent à verser de la nourriture dans votre assiette et à vous dire: ‘Mange, mange, mange!' »
La Chine va donc organiser la Coupe du Monde à partir du 31 août prochain et interrogé sur le sujet, il est clair : les Etats-Unis vont remporter leur troisième titre consécutif.
« Mais il n’y a plus de victoires écrasantes », a-t-il averti, « le basket est très important dans le monde entier, tout le monde joue et se prépare à faire de son mieux. L’équipe américaine va gagner, mais je dirais qu’elle va trouver des défis sur la route. Des équipes comme l’Espagne, l’Argentine, la Russie ou l’Australie continueront d’être un défi. »
Pas mention de la France. Par expertise ou par méconnaissance ?
Stephon Marbury n’a pas un très bon souvenir de sa seule expérience internationale; il avait du se contenter du bronze en 2004 aux Jeux Olympiques d’Athènes.
