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CSKA Moscou: Une masse salariale de 26 millions d’euros

Interrogé par iz.ru, le président du CSKA Moscou, Andrei Vatutin a déclaré que la masse salariale du CSKA Moscou pour la prochaine saison sera de 26 millions € (13% de taxes incluses) et a rappelé les nouvelles règles au sein de l’Euroleague.

Interrogé par iz.ru, le président du CSKA Moscou, Andrei Vatutin a déclaré que la masse salariale du CSKA Moscou pour la prochaine saison sera de 26 millions € (13% de taxes incluses) et a rappelé les nouvelles règles au sein de l’Euroleague.

« Pour cette saison et les suivantes, la contribution du propriétaire au budget du club ne peut pas dépasser 65%. Après quatre ans, l’Euroleague souhaite porter ce chiffre à 40%. Le plan consiste à encourager les clubs à avoir plus de revenus. Dans le même temps, il est important que les clubs ne puissent pas dépenser plus de 65% du budget en salaires pour les joueurs, quel que soit le montant de leurs revenus. La nouvelle limite oblige déjà aujourd’hui à être plus modeste en matière de recrutement et à respecter un plafond salarial particulier. Dans le budget du CSKA pour la saison 2019/20, la masse salariale s’élèvera à environ 26 millions d’euros, avec 13% taxes incluses. »

Le boss du CSKA a évoqué les départs de Nando De Colo, Corey Higgins et Sergio Rodriguez.

« Corey et Nando ont voulu changer de situation et ont évoqué des raisons familiales. Bien sûr, nous voulions conserver de tels joueurs, mais nous ne pouvions pas aller contre leur volonté. Corey voulait changer de pays, a reçu un contrat solide et mérité au Barça, ce que nous ne pouvions objectivement pas nous permettre dans le cadre des exigences de l’Euroleague. Peu de gens s’attendaient à voir Nando au Fener et, lui-même, quittant le CSKA a déclaré qu’il envisageait un itinéraire différent. Après quelques semaines, les circonstances changèrent simultanément sur les deux continents, ce qui l’a conduit à Istanbul. Sergio Rodriguez a reçu d’un autre club une offre de signature d’un contrat de trois ans, ce qui est très important pour un joueur à ce stade de sa carrière. Nous l’avons rencontré et nous nous sommes séparés gentiment. Il est clair qu’il est impossible de remplacer rapidement des joueurs de ce niveau, l’équipe a besoin de l’apparition de nouveaux visages, la vie continue. Ce sont de nouveaux défis pour le club et les fans. Je le répète, après la grande victoire (NDLR: en Euroleague), je ne voulais pas vraiment changer quelque chose, mais nous n’avons pas eu d’autre choix. D’autre part, cette équipe a été construite pour plus d’un an, a remporté deux Euroleague et, probablement, a atteint son plafond, les forces des anciens combattants ne sont pas illimitées. »

Andrei Vatutin a par ailleurs parler des primes offertes par l’Euroleague et de la concurrence de la Basketball Champions League.

« Aucun changement n’est prévu pour la prochaine saison: 37 000 € pour le vainqueur de la saison régulière, 70 000 € pour aller au Final Four et 1 million d’euros pour le vainqueur de la compétition. Nous avons atteint ces chiffres en 2016 lorsque le CSKA est devenu le champion à Berlin. C’est stable. Il est clair que j’aimerais davantage, mais, apparemment, c’est le maximum que l’Euroleague puisse offrir. »

Le président du CSKA estime que même si la BCL propose 2 millions d’euros au vainqueur, ça ne changera pas la donne:

« C’est peu probable, car pour les favoris du tournoi, ces prix ne constituent pas le facteur déterminant. Je vais noter un point important. Dans le basket-ball européen, il y a un vrai chaos: Euroleague, Eurocup, Champions League, FIBA Europe Cup, ligues nationales, tournois qualificatifs pour l’équipe nationale dans les « fenêtres » … Cela décourage les investissements pour le basket-ball. Le paradoxe est que tout le monde est satisfait de cette situation. Tout est en quelque sorte « réglé ». Les clubs se sont habitués au fait qu’ils ne pouvaient pas lâcher l’équipe nationale, les fédérations se sont habituées au fait qu’il leur fallait engager une discussion avec les clubs. Il n’y a pas d’ordre, pas de pouvoir, qui nous mènera tous à un dénominateur commun. Je ne sais pas quel genre de personne ou d’organisation pourrait faire cela. Chaque partie possède sa propre vérité, et le fouillis des compétitions, des règles, des réglementations est devenu une donnée. Et nous devrons vivre avec cela pendant plus d’un an. »

Photo: Andrei Vatutin (CSKA)

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