Le Centre international d’études sur le sport (CIES) et la Fédération Internationale ont publié la septième édition du Rapport sur la migration du basket-ball international (IBMR), un aperçu saisonnier des tendances migratoires de ce sport, et qui couvre la saison 2017-18 (du 1er juillet 2017 au 30 juin 2018).
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On y observe une diminution du nombre de transferts au niveau planétaire pour les hommes et les femmes pour la première fois depuis 2010-11. De 8 737, ils sont tombés à 8 478, ce qui est toutefois supérieur au chiffre d’il y a deux ans, 8 282. Cela suppose qu’en raison de la conjoncture économique difficile, les clubs sont plus susceptibles de s’en tenir à leurs choix de joueurs d’origine.
Les États-Unis restent les principaux exportateurs de joueurs. La France est à la fois un pays qui en exporte et en importe beaucoup (4e sur le plan mondial dans les deux catégories).
Dans chaque pays, le nombre de joueurs étrangers reste élevé, 7 des 16 ligues figurant dans le rapport comptant plus d’étrangers que de nationaux. L’Espagne reste la ligue avec la plus forte proportion de joueurs étrangers (68,2%) et le plus grand nombre de nationalités différentes représentées (46). À l’opposé, la Ligue brésilienne affiche à nouveau la plus faible proportion d’étrangers (18,6%) et de nationalités différentes (9).
En général, le temps de jeu des joueurs étrangers reste élevé dans les 16 ligues et renforce l’idée que leur présence contribue au développement limité des joueurs nationaux. L’inclusion du Japon dans cette édition du rapport entraîne une baisse significative des moyennes pour les joueurs de moins de 21 ans formés localement. Au Japon, 1,2% seulement des joueurs appartiennent à cette catégorie et ne jouent en moyenne que 2 minutes par match, tandis que la ligue devient progressivement une destination attrayante pour les joueurs étrangers de haut niveau.
A noter que pour la première fois depuis le lock-out de la NBA en 2011, le nombre de joueurs internationaux dans la plus grande ligue du monde est en baisse. Les joueurs américains de la NBA sont passés de 75% à 80%, et les joueurs internationaux de 25% à 20%.
Avec 546, le nombre d’agents certifiés FIBA n’a jamais été aussi élevé et la France est au septième rang avec 15 représentants.
Un chiffre intéressant est celui du nombre de plaintes déposées auprès du Tribunal Arbitral du Basket (Basketball Arbitral Tribunal). La Turquie est de très loin le pays le plus touché (251) devant l’Italie (118), la Russie (75) et la Grèce (74). La France n’apparait pas dans le top 10. La réputation que les clubs de la LNB payent leurs joueurs et respectent les contrats n’est pas usurpée.
Le Portel, une équipe âgée
Au niveau du nombre de clubs, la Jeep Elite fait partie des quatre ligues avec 18 clubs (Allemagne, Espagne et Japon sont les trois autres) alors que deux en comptent 20 (Argentine et Chine). La Jeep Elite organise 306 matches et se positionne au troisième rang. En revanche, avec 78,9 points, elle n’est que 13e au nombre de points marqués.
Elle est 8e à la moyenne d’âge (26,4) et à la moyenne de taille (1,969m). On n’est pas surpris d’apprendre que c’est la Ligue Adriatique qui est la plus élevée (1,986m) devant… la Chine (1,984m). Dans un pays de 1,3 milliard d’habitants, il y a forcément des géants ! L’ESSM Le Portel était la saison dernière au quatrième rang des clubs ayant la moyenne d’âge la plus élevée (29,9 ans) !
Avec 54,4% la Jeep Elite est à la sixième place des ligues faisant appel à la plus forte main d’œuvre étrangère. C’est l’Espagne qui tient la corde avec un pourcentage (68,2) qui est carrément dramatique. Suivent l’Italie (58,5%), l’Allemagne (55,7%), Israël (55,2%) et la Grèce (54,9%). Avec 85,7%, Andorre détient le record mondial alors qu’un club brésilien, un chinois et un polonais en ont aucun. 37 nationalités sont représentées en France. Le même chiffre que l’an dernier. Seule l’Espagne (46) est encore plus cosmopolite.
En accordant 4’ de moyenne aux joueurs français de 21 ans et moins, la Jeep Elite est numéro 10. La plus généreuse est la Ligue Adriatique avec 10’. Avec 35’7 de moyenne, Hyères-Toulon s’est classé au 6e rang mondial… mais n’a pas été récompensé de ses efforts ! A noter toutefois que la Jeep Elite était 2e au nombre de joueurs de 21 ans et moins (55 avec seulement 6 étrangers), juste derrière l’Argentine (87). Sauf donc qu’ils ne jouent pas beaucoup.
Le turnover dans les équipes de Jeep Elite est dans la moyenne basse. 67,4% des joueurs étaient déjà en France la saison précédente (8e) mais 28,9% dans le même club (12e). Les effectifs de la Jeep Elite comportaient en moyenne 15,6 joueurs (11e) et 1,9 sont arrivés en cours de saison (6e). On remarque que l’AEK Athènes et Trikala ont fait jouer 22 joueurs différents et Ulm en a enrôlé 8 nouveaux en cours de saison !
L’étude est à télécharger ici.
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On y observe une diminution du nombre de transferts au niveau planétaire pour les hommes et les femmes pour la première fois depuis 2010-11. De 8 737, ils sont tombés à 8 478, ce qui est toutefois supérieur au chiffre d’il y a deux ans, 8 282. Cela suppose qu’en raison de la conjoncture économique difficile, les clubs sont plus susceptibles de s’en tenir à leurs choix de joueurs d’origine.
Les États-Unis restent les principaux exportateurs de joueurs. La France est à la fois un pays qui en exporte et en importe beaucoup (4e sur le plan mondial dans les deux catégories).
Dans chaque pays, le nombre de joueurs étrangers reste élevé, 7 des 16 ligues figurant dans le rapport comptant plus d’étrangers que de nationaux. L’Espagne reste la ligue avec la plus forte proportion de joueurs étrangers (68,2%) et le plus grand nombre de nationalités différentes représentées (46). À l’opposé, la Ligue brésilienne affiche à nouveau la plus faible proportion d’étrangers (18,6%) et de nationalités différentes (9).
En général, le temps de jeu des joueurs étrangers reste élevé dans les 16 ligues et renforce l’idée que leur présence contribue au développement limité des joueurs nationaux.
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Photos: Jérémy Nzeulie (Strasbourg) et Le Portel 2017-18 (FIBA)