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Darel Poirier (Le Mans) : « Des équipes m’ont contacté directement par Instagram »

L’ancien espoir de Cholet Basket, Darel Poirier (2,07m, 23 ans), a connu un début de saison en professionnel atypique, passant par la G-League et aussi par la Grèce, pour trois mois, à partir de janvier dernier, au sein du club du Charilaos Trikoupis Missolonghi. Sur le site du Mans Sarthe Basket, i

L’ancien espoir de Cholet Basket, Darel Poirier (2,07m, 23 ans), a connu un début de saison en professionnel atypique, passant par la G-League et aussi par la Grèce, pour trois mois, à partir de janvier dernier, au sein du club du Charilaos Trikoupis Missolonghi. Sur le site du Mans Sarthe Basket, il raconte comment il s’est retrouvé là-bas:

« À ce moment-là j’avais des soucis avec mes agents. J’ai donc décidé de gérer moi-même ma carrière et des équipes m’ont contactés directement par Instagram. Ça peut paraître un peu fou, mais j’avais posté une vidéo d’un de mes entraînements pour montrer que je pouvais jouer. Il faut savoir qu’à cette époque les clubs ne se demandaient pas si je savais jouer, mais si je pouvais jouer, si je pouvais courir, après les soucis que j’avais eus aux hanches. J’avais plusieurs touches, mais je ne me sentais pas confortable au niveau du rapport humain et de la rééducation par rapport au haut niveau et au jeu en compétition. J’ai fait des essais avec Bourg-en-Bresse et Évreux, mais ça n’a pas fonctionné, donc je cherchais une équipe capable de se mettre à ma place. C’est ce que Missolonghi a su très bien faire. Ça s’est très bien passé ensuite. Même si on n’a pas gagné beaucoup de matchs, on a quand-même réussi à en prendre un. J’ai retrouvé du plaisir à jouer là-bas. Si c’était à refaire je rechoisirais la même équipe. »

Arrivé dans la Sarthe à la mi-avril, le pivot originaire de Juvisy-sur-Orge s’est tout de suite montré efficace avec le MSB se fendant de 8,7 points et 3,1 rebonds, et il n’a qu’une envie: s’y fixer pour de bon.

« Bien sûr que j’aimerais rester au Mans. Je suis arrivé et je n’ai pas senti de temps d’adaptation… je n’ai pas eu à m’adapter du tout en fait ! Tout s’est fait d’une manière totalement naturelle. J’ai l’impression de connaître certaines personnes depuis longtemps, alors que je suis là depuis à peine un mois. Avec le coach, on a pris le temps de se parler avant que je ne signe et j’ai apprécié le fait qu’on ne se précipite pas. Je suis vraiment reconnaissant envers l’équipe du MSB de m’avoir accueilli comme ça. Je suis arrivé dans un club vraiment humain où tout le monde, mes coéquipiers, le staff et les bénévoles m’a accueilli avec le sourire et naturellement. C’est aussi pour ça que l’on n’a pas envie de lâcher quand on est sur le terrain : on veut gagner pour ce club, lui rendre ce qu’il nous donne. »

Photo: MSB

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