Fidèle entre les fidèles, David Holston (1,67m, 34 ans) fait le bonheur de la JDA Dijon depuis 2015. MVP du championnat en 2019, dernier vainqueur de la Leaders Cup, 3e de la dernière Basketball Champions League, sélectionné aux deux derniers All-Star Game, il va poursuivre son histoire d’amour avec la Bourgogne au moins jusqu’en 2022. Entre souvenirs et confidences, le meneur de poche évoque toute sa carrière.
[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]
A 34 ans, est-ce qu’on peut dire que vous jouez votre meilleur basket ?
Je ne sais pas, j’ai plutôt de bons co-équipiers. Le coach m’a m’appris beaucoup de choses, je connais déjà assez bien le jeu, je pense que je joue assez bien à mon âge. En 2019, je pense que j’ai fait ma meilleure saison.
Parlez-nous de la NCAA, point de départ avant l’Europe ?
Dans un premier temps, je n’ai pas eu une bourse pour l’université, c’était dur d’y accéder. J’ai ensuite eu une bourse pour Chicago State, j’ai assez bien joué, j’ai tourné en moyenne à 26 points par match et 6 passes décisives lors de ma dernière saison, c’était une très bonne expérience, les meilleurs moments de ma vie. J’ai vraiment profité, j’ai pris du plaisir.
Sinon un intermède d’un an en Turquie, vous êtes fidèle à la JDA depuis 2015, vous n’avez jamais pensé aller voir ailleurs ?
Non non, pas vraiment, je suis heureux ici à Dijon, j’aime vraiment jouer pour ce club, je m’entends vraiment bien avec le coach et mes co-équipiers. La vie est bien ici et je n’ai pas voulu aller ailleurs.
Comment est votre relation avec Axel Julien et Laurent Legname ?
Avec Axel, nous avons appris beaucoup l’un de l’autre, dans un sens on est comme des frères, on joue juste à la balle ensemble. Axel est un très bon joueur, un de ceux que j’aime voir jouer et un des meilleurs meneurs pour moi. Depuis que Laurent est arrivé, nous sommes ensemble ici et nous avons un des meilleurs coachs. Je l’apprécie vraiment pour la personne qu’il est. C’est bien d’avoir ces deux personnes à mes côtés.
« Je pense que mon meilleur match était lorsque nous avons gagné la Leaders Cup contre l’ASVEL, juste car c’est mon premier titre »
Vous avez toujours sur le dos des meneurs de grande taille. Comment faites-vous pour compenser, vous qui êtes un meneur de petit format ?
Je pense positivement, je travaille dur sur le terrain. Que ce soit des grands ou des meneurs de ma taille, ce n’est pas important, il faut travailler dur et avoir quelques coups d’avance.
Avez-vous un match référence ?
Je pense que mon meilleur match était lorsque nous avons gagné la Leaders Cup contre l’ASVEL, simplement car c’est mon premier titre (Rires). Ensuite, il y a un autre match, c’était contre la SIG Strasbourg il y a deux ans en playoffs. Nous étions menés de 30 points et nous avons su revenir pour nous imposer en prolongations (89-85).
Que pensez-vous de la France et de la Jeep Elite ?
La Jeep Elite est une bonne ligue, une des meilleures d’Europe. Très athlétique et rapide, cela fait cinq ans que je joue en France et j’ai joué mes meilleurs matchs dans un bon pays.
Que pensez-vous de Zach Peacock de JL Bourg, qui a été votre prédécesseur au palmarès des MVP de la Jeep Elite ?
Zach est un très très bon joueur, c’est un des meilleurs que nous avons dans ce championnat. Bourg fait un très bon début de saison en Jeep Elite et en Eurocup. C’est un bon joueur, un leader et je suis content d’avoir réalisé cette performance avec Dijon (NDLR: victoire 80-71 le 26 décembre).
Après votre retentissante victoire face à l’ASVEL en début de saison, votre 3e place en BCL, la prochaine étape c’est le titre de champion de France avec Dijon ?
Oui, c’est ce qu’on veut, c’est ce qu’on vise. Chaque match est important, nous devons jouer chaque match comme si c’était le dernier mais une saison est longue et on ne peut jamais savoir ce qui va se passer. Le championnat c’est notre principal objectif, nous devons gagner un maximum de matchs dans la saison, c’est ce que nous devons faire pour gagner le titre cette année.
« Quand je ne joue pas, je regarde beaucoup l’Euroleague. Cela serait serait une chance de pouvoir jouer à ce niveau dans ma carrière »
Auriez-vous aimé jouer l’Euroleague ? Avec quelle équipe ?
Bien-sûr, je pense tout le monde aimerait jouer à ce niveau dans sa carrière. L’Euroleague est une des meilleures ligues au monde. Ensuite avec quelle équipe ? Probablement Fenerbahçe, mais ce sont toutes de très bonnes équipes. Quand je ne joue pas, je regarde beaucoup l’Euroleague. Cela serait une chance de pouvoir jouer à ce niveau dans ma carrière.
Comment vivez-vous avec la pandémie ?
C’est parfois compliqué, ne jouer aucun match, c’est dur… Je prie pour que tout se passe pour le mieux pour tout le monde. De mon côté, je gère ça plutôt bien, j’essaye de rester en forme le plus possible et être prêt pour chaque match sans avoir à se chercher des excuses. Je fais de mon mieux.
N’est-il pas difficile de jouer dans des salles vides, sans public?
C’est compliqué, c’est sur ce n’est pas pareil mais vu les circonstances, la sécurité passe en premier. Même pour les déplacements c’est compliqué. J’espère que tout ira bientôt mieux.
Que pensez-vous de votre carrière ?
J’ai vécu beaucoup de choses difficiles, je remercie beaucoup de personnes, spécialement mon coach et mes co-équipiers, ils m’ont aidé à avancer dans ma carrière à Dijon, c’est aussi un de mes plus grands accomplissements.
Où vous voyez-vous après le basket ?
Je profite de ces instants-là, je fais ce que j’aime faire, je le vis bien. J’aimerais gagner plus de titres, partout où je vais, où je peux. Je ne sais pas ce que je ferais après le basket, je veux passer du temps avec ma famille et être à l’aise. Pour l’instant je ne veux pas faire de choix qui me ne correspondent pas et qui me sortiraient de ma situation actuelle.
x
[armelse]
A 34 ans, est-ce qu’on peut dire que vous jouez votre meilleur basket ?
Je ne sais pas, j’ai plutôt de bons co-équipiers. Le coach m’a m’appris beaucoup de choses, je connais déjà assez bien le jeu, je pense que je joue assez bien à mon âge. En 2019, je pense que j’ai fait ma meilleure saison.
Parlez-nous de la NCAA, point de départ avant l’Europe ?
Dans un premier temps, je n’ai pas eu une bourse pour l’université, c’était dur d’y accéder. J’ai ensuite eu une bourse pour Chicago State, j’ai assez bien joué, j’ai tourné en moyenne à 26 points par match et 6 passes décisives lors de ma dernière saison, c’était une très bonne expérience, les meilleurs moments de ma vie. J’ai vraiment profité, j’ai pris du plaisir.
Sinon un intermède d’un an en Turquie, vous êtes fidèle à la JDA depuis 2015, vous n’avez jamais pensé aller voir ailleurs ?
[/arm_restrict_content]
[arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]
Photos: FIBA