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De balayeur à international camerounais, le fabuleux destin d’Aristide Mouaha

Ce week-end, le rêve d’Aristide Mouaha (1,91m, 20 ans) d’évoluer en sélection nationale du Cameroun est devenu réalité.

Ce week-end, le rêve d’Aristide Mouaha (1,91m, 20 ans) d’évoluer en sélection nationale du Cameroun est devenu réalité.

Pour la première fois, Aristide Mouaha a porté le maillot des Lions indomptables. Lors du 3e quart temps face à la Guinée, il a claqué un dunk avant de retomber sur l’un des balayeurs du bord de terrain. Cette rencontre furtive avec le jeune homme lui a rappelé que, lui aussi, il avait occupé cette fonction. Mouaha avait en effet veillé à maintenir le parquet luisant lors du FIBA Women’s AfroBasket 2015. Il a confié son expérience à la FIBA.

« J’ai beaucoup de respect pour les balayeurs. C’est en faisant cela que mon amour pour le basket est véritablement né. C’était mon tout premier contact avec ce sport. Le fait d’être si proche du terrain vous permet de mieux voir ce qui s’y passe, de comprendre pourquoi les joueurs font tel ou tel mouvement, et cette proximité a tout changé pour moi. »

Même s’il a grandi dans une famille de basket – deux de ses frères jouent au ballon orange – il était plutôt attiré par le football, pour le plus grand dépit des ses parents et de ses frères et sœurs.

« Un jour, ma mère m’a appelé et m’a dit que je devais me concentrer sur le basket. Puis, je suis allé voir un match de mon frère. Il avait réussi une telle performance que je m’étais dit que la prochaine fois, je voulais être sur le terrain plutôt que dans les tribunes. »

Après cela, il s’est inscrit à l’académie ALPH puis a découvert l’INJS pendant une année avant de saisir une occasion de poursuivre son parcours en Italie. Mouaha évolue aujourd’hui en 2e division italienne avec le club de Latina. Lors du 2e tour des éliminatoires du FIBA AfroBasket 2021, il a cumulé 8 points et 4 passes décisives contre la Guinée.

« Me retrouver devant ma famille, sur ce même terrain que j’essuyais il y a quelques années, était absolument incroyable. C’est la preuve que le travail finit toujours par payer. Quand je repense à tout ce que j’ai vécu pour en arriver là, je me dis que ça en valait vraiment la peine. J’adorerais disputer la Coupe du Monde avec le Cameroun. Ce serait assurément l’un des plus beaux moments de ma carrière. »

Photo : FIBA

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