La deuxième partie de la saison de la BNXT s’ouvre ce week-end avec des matches qui mélangent les équipes belges et néerlandaises.
Terminé, en Belgique, les quatre tours de championnat face aux mêmes adversaires.
« Nous arrivions au bout de l’histoire, il était temps de changer de format. Les Néerlandais, eux, étaient demandeurs d’une réforme leur permettant de densifier leur championnat, d’augmenter le nombre d’équipes capables de jouer les prix, comme chez nous, » explique Wim Van de Keere, manager général de la Pro League belge, au quotidien Le Soir.
Ainsi, le nombre de matches de playoffs sera doublé, mais il n’y aura qu’un titre honorifique de champion de la BNXT League, les deux pays continueront d’attribuer un titre de champion national. Ostende, qui a gagné 10 titres belges consécutifs, ne risque t-il pas de dominer outrageusement cette nouvelle compétition ?
« Pour le bien de notre sport, j’espère que les Côtiers ne seront pas seuls sur leur planète, avec tous les autres clubs gravitant autour d’eux tels des satellites autour du soleil », résume Wim Van de Keere. « Leiden (qui vient de briller en FIBA Europe Cup mais n’avait pas pesé bien lourd face à Ostende lors de la SuperCoupe, l’été dernier), Den Bosch, Groningen… sont des clubs qui grandissent sur la scène européenne. On sent aussi que Malines comble le fossé qui le séparait d’Ostende… Les matches transfrontaliers de qualité, indécis, vont se multiplier, c’est une certitude. »
On peut noter cette conclusion du Soir :
« Le basket, « plus petit des grands sports », dispose selon les études marketing d’une marge de progression parmi les plus prometteuses de tout le panel de disciplines, parce qu’il plaît surtout à un public d’ados et jeunes adultes. « Ceux-ci ne consomment pas forcément en live, dans les salles, mais essentiellement sur les supports numériques. »
Photo : Levi Randolph (Filou Ostende, FIBA)
