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Décès de Louis Nicollin, fan de basket, ex-président de Montpellier et du Paris Basket Racing

Décédé hier des suites d’un malaise cardiaque, le jour de ses 74 ans, Louis Nicollin était un immense passionné de sport. Truculent, extravagant, volcanique, il est surtout connu pour son implication dans le football puisqu’il propulsa le club de Montpellier de la Division d’Honneur jusqu’au titre d

Décédé hier des suites d’un malaise cardiaque, le jour de ses 74 ans, Louis Nicollin était un immense passionné de sport. Truculent, extravagant, volcanique, il est surtout connu pour son implication dans le football puisqu’il propulsa le club de Montpellier de la Division d’Honneur jusqu’au titre de champion de France de première division.

En tant que Directeur Général du groupe Nicollin, spécialisé dans le nettoyage, le ramassage et le retraitement des déchets, il s’est également investit dans le rugby à l’AS Béziers comme sponsor principal puis au Montpellier Hérault Rugby Club, et au Paris handball.

Louis Nicollin était également un fan de basket. Il avait piloté le club de Castelnau-le-Lez, là aussi en lui faisant faire une excursion de l’Excellence Régionale à la Pro A en jouant à La Paillade de Montpellier avant que le maire Georges Frêche décide subitement de cesser ses subventions, et le Paris Basket Racing de 2000-2004. Il affirmait d’ailleurs qu’il avait très envie de remonter un club de haut niveau à Montpellier mais qu’il y avait un problème de salle pour réaliser ce projet.

« La seule chose que je n’aime pas – et ça, ce sont les présidents de club et les entraîneurs qui le veulent – c’est qu’on ne parle qu’américain », expliquait-il récemment au mensuel Basket. « Si demain j’avais une équipe de basket, les mecs seraient obligés de parler français ! Quand j’ai eu Montpellier, on parlait français. Quand j’ai eu Paris, on parlait français. Les coaches parlaient français. De temps en temps, on faisait une exception pour un Américain, qui était de passage pour deux ou trois mois parce qu’il remplaçait un type, mais autrement ce n’est pas possible ».

Louis Nicollin possédait aussi un musée personnel où étaient exposés des milliers de maillots de quantité de sportifs dont deux bonnes centaines de basketteurs. Soit ceux-ci les lui offraient, soit il mettait la main à la poche. Il avait acquis ainsi ceux de Tony Parker, Nicolas Batum et aussi Michael Jordan, Larry Bird et encore LeBron James.

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