Il est le plus grand meneur de jeu américain de l’histoire du basket français. Même s’il est passé de façon fugace par le PSG Racing, il est l’homme d’un club: l’ASVEL. Il y a joué de 1993 à 1999. Il a tourné à la moyenne de 17,8 points et 7,3 passes en 167 matches, fut le MVP étranger en 1996 et 97 et il a mené trois fois l’ASVEL en finale du championnat de France et au Final Four de l’Euroleague en 1997 à Rome. Luc Paganon du Progrès a réalisé une interview avec Delaney Rudd, 58 ans, qui a été victime, il y a quelques semaines du COVID-19. Extraits.
SUR LE COVID:
« Les dix premiers jours ont été très difficiles. J’avais vraiment du mal à respirer. C’était effrayant (…) Je viens de perdre mon papa et cela a vraiment été une année très difficile. »
SUR LES TEMOIGNAGES DE SOUTIEN DES FANS FRANCAIS:
« C’était vraiment réconfortant d’avoir des nouvelles, de savoir que les gens se souciaient de ma santé. Mon coeur a toujours été à Lyon et en France. »
SUR SON SEJOUR A VILLEURBANNE:
(…) Après ma première année, j’ai compris que c’était l’endroit où je devais être. Mon coeur était tout simplement à Lyon et quand vous faites quelque chose avec votre coeur, vous le faites mieux. J’ai adoré vivre dans cette ville, dans cette équipe, dans ce club, avec ces gens, les restaurants ! Quand je jouais avec l’ASVEL, je jouais pour eux. »
SUR SON TRAVAIL AUX ETATS-UNIS
« J’ai mon académie. Je vais tous les jours à la salle. Je coache des jeunes et j’aime ça. »
SUR LA POSSIBILITE DE DEVENIR COACH DES FILLES DE L’ASVEL:
« Nous en avions sérieusement parlé quand Tony n’était pas sûr que Valéry Demory puisse venir. Finalement, il l’a pris. Mais si cela devait arriver, ce serait une super opportunité. J’adore coacher ! Je n’irais nulle part ailleurs qu’à l’ASVEL »