Alors que son copain de promo Théo Maledon épate toute la France du basket -en attendant que ce soit l’Europe puis le monde-, Killian Hayes (1,96m, 17 ans) est un peu en-dessous de ce que l’on attendait du meilleur basketteur européen de sa génération nommé cet été dans la Cinq idéal du Mondial U17 (6,1 points, 3,6 rebonds, 3,3 passes décisives et 2,7 interceptions en moyenne par match.)
Le Choletais en est à 6,0 points (seulement 35,1% aux shoots), 3,2 passes et 6,2 d’évaluation en 20′ de moyenne après 14 matches. Il faut probablement mettre ce retard à l’allumage sur le compte d’un collectif longtemps peu inspiré, remodelé et avec un changement de coach en cours de route (Erman Kunter à la place de Régis Boissié). Et aussi, sur le plan individuel, une blessure au dos survenue lors du premier match de préparation suivie d’une autre au gros orteil.
« Pendant trois semaines, j’étais dans l’incapacité de courir. Du coup, je n’avais plus les mêmes jambes quand j’ai repris que durant l’été. Même chose pour le cardio. Sur mon premier match face à Strasbourg, ça pouvait encore aller mais par la suite, ce fut plus compliqué, » indique t-il à Ouest France.
Son père DeRon, lui-même ancien Choletais, ne regrette pas en tous les cas que son fiston ait continué de porter le maillot du club du Maine-et-Loire.
« Je pense que ce qu’il a connu avec cette blessure, il valait mieux le connaître ici qu’à l’étranger. On se dit que c’est un mal pour un bien car Killian vit dans la réussite depuis des années. Donc cette période délicate va le faire grandir. »
Ce soir, Cholet reçoit Chalon et une victoire lui ferait le plus grand bien dans sa lutte pour le maintien. Quant à Killian Hayes, 2019 doit lui permettre de prendre un nouveau départ.
Photo: FIBA