L’internationale française, Diandra Thatchouang, récemment médaillée de bronze à Tokyo avec l’équipe de France, partie des treize femmes inspirantes sélectionnées par le célèbre média Financial Times dans leur nouvelle série intitulée female forces.
Le média britannique propose depuis début juillet des épisodes qui mettent en avant des portraits de femmes inspirants les futures générations et engagées dans des combats qui leur tiennent à cœur. Cheffe étoilée, styliste ou encore réalisatrice, c’est aux côtés de femmes influentes du monde entier comme Uélé Lamore compositrice et première femme cheffe d’orchestre française, ou encore la mannequin congolaise Noëlla Coursaris, que Diandra milite pour faire passer ses messages autour de l’égalité des chances, l’accès au sport pour les jeunes de banlieues, et la lutte contre les discriminations.
« C’est plus que du sport, tous les jours nous nous battons pour nos droits, pour avoir les mêmes droits et la même visibilité que les hommes. Le combat n’est pas juste sur le terrain il est aussi en dehors. Nous essayons sans cesse de réfléchir à comment nous pouvons faire bouger et évoluer les choses », dit-elle.
Utiliser sa plateforme pour faire évoluer les mentalités c’est ce que fait Diandra depuis des années via différentes associations et projets tels que Take your shot et Study hall. En 2020, Diandra intègre la commission des athlètes Paris 2024 et ajoute à Study Hall un projet de formation linguistique afin qu’ils puissent participer aux JO de Paris 2024 en tant que bénévoles. L’objectif : coupler le sport et l’ouverture culturelle. Enfin en 2020 elle produit et lance son podcast Super Humain où elle partage le parcours d’athlètes qui ont surmonté des difficultés dans leur vie. Elle s’en sert comme d’une plateforme pour inspirer et encourager les gens à ne jamais abandonner.