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Dimitris Giannakopoulos à propos de Jordi Bertomeu : "Heureusement, ils ont compris que ce gangster devait être remplacé"

Le président du Panathinaikos, Dimitris Giannakopoulos, évoque dans un entretien sa relation très tendue avec l'ancien PDG de l'Euroleague Jordi Bertomeu ainsi que les investissements déployés pour retrouver les sommets de la compétition.

Dans une interview accordé au média grec SDNA, le président du PAO a évoqué les conflits qu'il a eu avec l'Euroleague et l'idée comme quoi, il y aurait eu une cabale contre son club.

"Nous investissions 30 à 40 millions d'euros et nous nous heurtions à des obstacles. Nous avons essayé tous les moyens possibles, mais tout était contre nous. C'était la source de nombreux problèmes. Nous essayions de maintenir le Panathinaikos à flots en pleine crise financière. C'est pourquoi nous n'étions pas prêts à investir beaucoup d'argent", explique-t-il

Une politique qui selon lui était dirigée par Jordi Bertomeu, et qui nuisait aussi au bien de la ligue.

"Heureusement, ils ont compris que ce gangster devait être remplacé." déclare-t-il "Je suis pleinement conscient de ce que je dis. Cet homme n'a jamais été intéressé par le développement du basket. Le Panathinaikos a toujours été du côté opposé parce que nous aimons le basket. En tant que famille, nous avons investi beaucoup d'argent." Il reprend : "Je veux que la PAO et le basket soient rentables. Nous devons trouver un moyen de rentabiliser le produit. Heureusement, nous n'avons plus en face de nous ce gangster qui ne se souciait que de sa position. Nous n'avons jamais baissé la tête, nous ne nous sommes jamais soumis. Nous avons dit que nous nous battrons contre Bertomeu jusqu'au bout, et c'est ce que nous avons fait."

Aucun investisseur sérieux trouvé en 2020

En 2020, la famille Giannakopoulos voulait vendre le PAO. Toutefois, Dimitris explique qu'aucun investisseur sérieux n'avait été trouvé.

"Le cas le plus grave était celui du propriétaire d'une autre équipe d'Euroleague, qui voulait acheter le Panathinaikos pour sa licence permanente et fermer le club au bout de deux ans. À un moment donné, après avoir tout mis en place et avoir vu l'équipe finir 17e et les supporters être tristes, j'ai dit 'ça suffit", annonce-t-il

En 2022, la Panathinaikos avait le même budget que l'Olympiakos. Pourtant, les deux équipes ont connu un destin très différent. L'une a terminé première de l'Euroleague, perdant en Finale lors du Final 4 à Kaunas, tout en terminant champion de Grèce, l'autre 17e d'Euroleague et 2e du championnat grec.

"Nous avions plus ou moins le même budget que l'Olympiakos. Notre équipe était malade et n'avait pas besoin d'aspirine, mais d'une opération."

Selon le président du Pana, cet été, les Verts ont investi dans des joueurs cadres capables de redresser le club.

"Je me suis basé sur mes propres critères. Je pense que nous avons engagé des cadres du niveau de Campazzo, Vildoza, Sloukas, Tavares et Vezenkov. Nous voulons gérer l'équipe à un niveau totalement professionnel, comme il sied à l'entreprise, et faire progresser le basket", fait-il savoir.

De fait, le Pana a frappé très fort dans le recrutement en engageant Jerian Grant, Luca Vildoza, Kyle Guy, Ionnais Papapetrou, Juancho Hernangomez, Mathias Lessort, Konstantinos Mitoglou, Kostas Antetokounmpo et encore Aleksander Balcerowski.

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