Mercredi soir, l’ASVEL a fait tomber le CSKA Moscou à l’Astroballe (70-68). En conférence de presse, le coach russe Dimitris Itoudis a vanté les mérites de son bourreau comme de son prochain adversaire, l’AS Monaco (vendredi à 20h).
Le road trip hexagonal des Moscovites a mal débuté à l’Astroballe, sur une défaite frustrante (70-68), alors qu’ils avaient remonté un déficit de 18 points dans le premier quart-temps. Mais l’ASVEL a tenu bon dans le money time pour stopper la série de quatre victoires consécutives des Russes en Euroleague. Le coach Dimitris Itoudis voit de très belles choses pour le basket français.
« Je l’ai déjà dit par le passé, et ce n’est pas juste pour envoyer des fleurs à l’ASVEL et Monaco, mais ces deux équipes se sont construit un effectif. Elles se sont renforcées, sont devenues meilleures. Ces deux équipes sont beaucoup plus fortes que ce qu’on peut croire. Ce sont de vrais candidats pour les playoffs. J’espère que vous comprenez ça, que la vie du CSKA Moscou cette semaine, c’est deux matches à l’extérieur contre des candidats au top 8. Ces deux équipes ont fait de grands investissements cet été, et ça se voit aujourd’hui sur le terrain. »
Si le coach du CSKA Moscou l’affirme et que les joueurs de l’ASVEL l’avouent, le coach villeurbannais TJ Parker se refuse, lui, à utiliser le terme de « playoffs ».
« L’objectif, c’est de faire au moins pareil que l’année dernière. Si on peut faire mieux, ce serait parfait. Les playoffs ? Non, 34 matches, c’est très long. C’est quoi le basket ? Ça va vite. Nous avons un autre match vendredi. Nous devons rester concentrés, c’est un match à la fois. Il y en a qui ont joué ce soir, d’autres qui joueront le prochain match. On a besoin de tout le monde (…) Ce n’était pas la folie dans les vestiaires. C’est une équipe qui croit en elle, en ce qu’elle fait ensemble, en équipe. »
A Villeurbanne.
Photo : Dimitris Itoudis (Euroleague)
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