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Dimitris Itoudis rêve d’une Euroleague à 30 équipes

En attendant un nouveau contrat, le coach grec Dimitris Itoudis, double vainqueur de l’Euroleague, partage son sentiment au sujet du développement de la compétition-reine. Pour lui, il faut 30 équipes et des championnats nationaux pour développer les jeunes.

Dimitris Itoudis © FIBA

Dimitris Itoudis n’a plus de contrat en Euroleague depuis son éviction de Fenerbahçe en cours de saison dernière. En attendant de retrouver un poste, le président du syndicat des coachs de l’Euroleague, l’Euroleague Head Coaches Board (EHCB), a fait part à Mozzart Sport de ses impressions quant à l’extension de la compétition européenne, qui pourrait dans un premier temps passer de 18 à 20 équipes à compter de la saison 2025-2026. Pour lui, il faudrait 30 équipes, donc copier la NBA.

« Je rêve de voir l’Euroleague avec 30 équipes. Bien sûr, ce n'est pas quelque chose qui arrivera demain. Nous sommes actuellement 18 clubs. Nous allons passer à 20, puis à 24, et je rêve de ce nombre 30 parce que c'est le nombre de franchises en NBA. Il y a bien sûr beaucoup de choses à régler. Nous devons discuter avec les personnes qui dirigent les ligues nationales pour établir une coopération et créer essentiellement un moyen pour que ces ligues soient, comme la G-League aux Etats-Unis, servant à développer les joueurs. Tout le monde s'accorde à dire que l’Euroleague est la deuxième ligue la plus compétitive, et les fans sont la preuve de ce qui est regardé et de ce qui les intéresse. »

L’entraîneur grec de 54 ans cite en exemple son ancien club, Fenerbahçe, où le public se déplace davantage pour l’Euroleague que pour le championnat :  « Nous jouons contre Valence et nous avons 11 000 supporters dans la salle. Puis trois jours plus tard, nous jouons contre Galatasaray et 1 500 supporters viennent. C’est un indicateur, même si bien sûr, ce n’est pas comme ça partout ».

Vers une suppression du Final Four ?

Le double vainqueur de l’Euroleague avec le CSKA Moscou (2016 et 2019) veut également supprimer le Final Four au profit des playoffs complets.

« J'ai un grand respect pour le Final Four. Dieu merci, j’ai participé à 14 ou 15 tournois finaux et nous avons remporté des titres, mais je pense qu'il est temps de se tourner vers un système de playoffs complet. Laissons une série de playoffs décider du champion. Malheureusement, en Euroleague, nous avons une excellente compétition, mais nous avons un championnat en trois dimensions. Nous avons d’abord la saison régulière où tout le monde joue les uns contre les autres, puis nous passons aux playoffs de style NBA, et enfin, nous terminons avec le modèle NCAA appelé le Final Four. Je pense que nous devons être plus précis, avoir un système qui apporte plus de matches, plus de fans, plus de diffusions et des droits TV plus importants. Il est également crucial de prendre des décisions concernant les changements budgétaires. Un budget minimum doit être fixé, puis ces budgets doivent augmenter et augmenter. »

Enfin, le coach grec a conclu en évoquant son avenir dans le coaching. « Mon agent s'en occupe, je ne me précipite pas. Il y a eu des discussions pendant l'été, ça ne s’est pas fait, ce qui ne veut pas dire que ça ne se fera pas à l’avenir. Ce dont je suis fier cet été, c’est le grand séminaire organisé à Athènes avec plus de 700 coachs. Nous essayons, avec les coachs, les arbitres et toute l'Euroleague, d'apprendre et de progresser ensemble ».

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