Le livre d’Antonio Dipollina « Notre Amérique – Les années dorées du basket italien » propose vingt et un entretiens avec des personnalités qui ont marqué l’histoire du basket italien de 1970 à 1983. Voici quelques citations savoureuses :
« J’ai demandé à Giordani (NDLR : Aldo Giordani éditeur de SuperBasket) : je veux être journaliste. Il m’a dit : il faut être entraîneur. Vous gagnez beaucoup plus. » Valerio Bianchini
« Les Américains sont arrivés et ce sont eux qui ont entrepris d’apprendre l’italien. Aujourd’hui c’est le contraire. » Pier Luigi Marzorati
« Si je renais et que je vois qu’ils ne m’appellent pas en NBA, je me présenterai à eux. » Dino Meneghin
« Le monde a changé, mais je ne peux vraiment me permettre de dire que c’était mieux alors. » Renato Villalta
« Si je pouvais revenir en arrière, je dilaterais le temps, je ralentirais tout pour le faire durer plus longtemps. »
Arthur Kenney
« Nikolic (NDLR : Aleksandar Nikolic, coach de Varèse) pendant l’entraînement : « Bob, es-tu fatigué ? ». « En partie oui ». Lui : « Fais 10 tours de terrain en plus ». Bob Morse
« Aujourd’hui, de nombreux jeunes entraîneurs sont convaincus d’être des scientifiques de l’atome qui font passer la tactique avant la technique. » Sandro Gamba
« 90% de ceux qui sont allés voir le basket en live pour la première fois en sont tombés amoureux. » Enrico Gilardi
« Personne, moi y compris, n’arrive à transmettre quelque chose de cet esprit de l’époque aux jeunes. » Méo Sacchetti
Photo : Dino Meneghin