Cela ne surprendra pas nos habitués. La rédaction de Basket Europe s’apprête à révéler les salaires du championnat de France pour la huitième année consécutive, comme c’est le cas depuis la saison 2016-2017, lorsque nous avions pris le relais de Basket Hebdo, Basket News, Maxi-Basket et Basket Hebdo (deuxième version).
Pas de changement majeur à vous signaler dans notre mode d’emploi 2023-2024 : nous allons procéder par ordre alphabétique en publiant équipe par équipe, joueurs et coaches compris, au jour le jour.
L'analyse équipe par équipe :
- Blois : Milan Barbitch, la très bonne affaire
- Boulogne-Levallois : la catastrophe industrielle
- Bourg-en-Bresse : le coup Zaccharie Risacher
- Chalon-sur-Saône : des paris gagnants
- Cholet : Tidjane Salaün pourrait gagner 185 fois plus en NBA
- Dijon : de bons ingrédients, mais la recette ne prend pas
- Gravelines-Dunkerque : l'inconnue Kris Clyburn
- Le Mans : la fragilité des Américains
- Le Portel : Bastien Vautier prend l'ascenseur
- Limoges : toujours debout
- Lyon-Villeurbanne : des changements de cap qui coûtent cher
- Monaco : du jamais vu
- Nancy : Frank Mason et Shevon Thompson, investissements payants
- Nanterre : La réussite du pari JFL
- Paris : Nadir Hifi gagne 7 fois plus qu'au Portel
- Roanne : D.J. Cooper, retour gagnant
- Saint-Quentin : la surprise du chef
- Strasbourg : le déclassement se confirme
la rédaction
Après avoir passé en revue les 18 équipes de Betclic Elite, nous avons également publié notre étude sur les plus gros salaires du championnat, ses bonnes et mauvaises affaires de la première partie de saison ou encore notre comparatif des émoluments des techniciens. Ce dossier sera suivi, en février, de celui des salaires des joueurs et coaches de Pro B.
L'analyse globale :
- Top 20 : la Betclic Elite explose les compteurs
- Top-flop : Bastien Vautier au top, Ahmad Caver fait flop
- Les coachs : toujours plus de coachs au-dessus des 100 000 euros
La rédaction
Comment ces chiffres sont-ils recueillis ?
Notre enquête annuelle est le fruit d’un travail de plusieurs mois. Nous avons rassemblé des informations auprès de nos sources, parmi lesquelles des agents et une immense majorité de représentants de clubs. Les chiffres que nous nous apprêtons à publier ne sont pas officiels – nous ne sommes ni la NBA, ni la LNB -, et ils comportent une marge d’erreur de + ou – 10 %.
Nous ne recensons pas les avantages en nature, à savoir logements et véhicules. Tous les clubs en proposent aux joueurs étrangers (non-JFL). Il apparaît que cette règle s’applique pour les joueurs formés localement (JFL), en ce qui concerne les logements, à quelques exceptions près, et pour quelques-uns en ce qui concerne les voitures. Ce n’est pas anodin puisqu’un logement revient généralement à 10-15 000 euros annuellement pour un club (avec une belle différence pour les Mets 92 et Le Portel), et une voiture à 5 000 euros.
Les salaires sont donnés en euros (net), avec une lecture mensuelle et une autre annuelle. Les cas particuliers seront précisés. Pour les joueurs américains payés en dollars, la conversion en euros dépend de la fluctuation du taux de change. Nous accompagnons nos chiffres d’un commentaire sur la stratégie des clubs mais vous pourrez bien évidemment apprécier vous-même la pertinence de ces choix.
Un gâteau toujours plus gros
Sans trop en dire, nous pouvons déjà vous annoncer que cet exercice 2023-2024 se place dans la lignée des deux précédents, avec une progression générale des salaires. Monaco et l’ASVEL s’affirment plus que jamais comme les locomotives du basket français et tirent tout le monde vers le haut. A commencer par le Paris Basketball, que l’on retrouve désormais sur le podium des puissances financières, alors même que l’Adidas Arena n’ouvrira ses portes qu’en février prochain.
Et c’est tout le basket français qui en profite. Un seul club de première division dépassait les 6 millions d’euros de budget il y a dix ans. Aujourd’hui, dix sont au-dessus de ce seuil, qui correspond au budget médian 2023-2024 (avec une moyenne gonflée à 7,9 millions d’euros). Plus d’un tiers des clubs de l’élite présente une masse salariale historique lors de cet exercice. Cela se mesure bien sûr à l’échelle individuelle.
On peut seulement dévoiler qu’un record de 13 joueurs - et un coach - dépassent cette saison le cap des 500 000 euros de salaire net annuel, et qu’ils sont tous sous les maillots de Monaco et Villeurbanne. Le Monégasque Mike James devance son équipier Kemba Walker, bien que l’ancienne star NBA ne joue qu'en Euroleague.
Un nouveau site pour une meilleure expérience abonné
Pas de surprise : ce dossier salaire est exclusivement réservé à nos abonnés “premium”, comme chaque saison. Mais il y a bien une nouveauté cette année : notre nouvelle interface !
Depuis fin novembre 2023, vous avez sans doute parcouru notre nouveau site, conçu pour vous offrir une navigation fluide, un design plus moderne et davantage de simplicité. Vous pourrez en avoir le cœur net durant ce mois de janvier réservé en grande partie à cette enquête salariale au long cours.
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Bonne lecture,
La rédaction de Basket Europe
