Aller au contenu

Draft NBA 2021 : quelle chance d’être choisi pour les joueurs français ?

Photo d’ouverture : Joël Ayayi – Gonzaga (photo : Gonzaga) Après une « draft lottery » qui déterminera le 22 juin l’ordre dans lequel les franchises NBA pourront choisir leurs futurs joueurs lors de la draft, celle-ci se tiendra le 29 juillet au Barclays Center de Brooklyn. Outre les joueurs automat

Photo d’ouverture : Joël Ayayi – Gonzaga (photo : Gonzaga)

Après une « draft lottery » qui déterminera le 22 juin l’ordre dans lequel les franchises NBA pourront choisir leurs futurs joueurs lors de la draft, celle-ci se tiendra le 29 juillet au Barclays Center de Brooklyn. Outre les joueurs automatiquement éligibles à la draft (ceux nés en 1999), 12 joueurs français évoluant aux États-Unis ou en Europe se sont inscrits à cette draft. Quelles sont les chances des uns et des autres de connaître le bonheur de la draft ?

[arm_restrict_content plan= »registered, » type= »show »]

C’est donc le 29 juillet au Barclays Center de Brooklyn que se tiendra la draft NBA 2021, l’occasion pour les plus chanceux et les plus prometteurs de se voir appelés par Adam Silver et de signer un contrat avec une franchise NBA. Bon nombre de joueurs français sont concernés par cet événement, soit qu’ils soient nés en 1999 (et pour ceux qui jouent en NCAA, qu’ils aient accompli leurs quatre années de fac) soient qu’ils se soient inscrits comme « early candidates » (candidats prématurés). Si les premiers sont automatiquement éligibles à la draft, les seconds peuvent quand bon leur semble, au plus tard le 19 juillet, se retirer de la liste des candidats à la draft. La liste des Français actuellement inscrits, automatiquement ou non, à la draft 2021 est longue. Mais quelles sont leurs chances réelles d’être draftés ?

Juhann Bégarin – Paris Basket (photo : Paris Basket/Lilian Bodron)
Les joueurs automatiquement éligibles

Globalement, sauf exceptions (nous y reviendrons…), tous les joueurs nés en 1999, qu’ils évoluent en NCAA (et pour peu qu’ils aient accompli leurs quatre années d’études) ou dans d’autres championnats de par le monde, sont automatiquement éligibles à la draft.

Du côté des Français évoluant en NCAA, cela concerne des joueurs comme Axel Okongo (Esatern Michigan), Ludgy Debaut (East Carolina) et Tanguy Touzé (Jacksonville State). Pour ce qui concerne ceux qui évoluent dans d’autres championnats, les principaux sont Ludovic Beyhurst (Limoges), Ivan Février (Nanterre/Blois), Neal Sako (Metropolitans 92), Thimotée Bazille (Saint-Quentin) et Sofiane Briki (Saint-Chamond). Autant le dire tout de suite, quel que soit leur talent, aucun de ces joueurs n’a la moindre chance d’être drafté, sauf énorme surprise.

Yves Pons – Tennessee Volunteers (photo : Caleb Jones/Tennessee Athletics)
Ceux qui ont devancé l’appel

Une douzaine de joueurs français se sont inscrits sur la liste des prétendants à la draft bien qu’ils ne soient pas encore éligibles. Cela concerne quatre joueurs ayant évolué cette saison en NCAA : Joël Ayayi (Gonzaga), Josh Mballa (Buffalo), Yves Pons (Tennessee) et Olivier Sarr (Kentucky). Huit autres jeunes Français s’activant pour leur part en Europe les ont rejoints : Juhann Bégarin (Paris Basket), Kenny Baptiste (Le Mans), Hugo Besson (Saint-Quentin), Malcolm Cazalon (Mega Soccerbet, Serbie), Tom Digbeu (Prienai, Lituanie), Matthieu Gauzin (Champagne Basket), Yoan Makoundou (Cholet) et Hugo Robineau (Cholet/Gries-Oberhoffen).

Malcolm Cazalon – Mega Soccerbet (photo : FIBA Europe)

Pour certains de ces joueurs, il s’agit avant tout de « se montrer », autrement dit de se faire connaître des scouts NBA, avant de retirer leur nom (avant le 19 juillet, donc) en prévision d’une future draft. Pour d’autres, ils espérent convaincre une franchise lors des camps précédant la draft, qui se tiendront du 21 au 27 juin. Quant aux derniers, ils sont fermement convaincus de voir leur rêve de NBA devenir réalité le 29 juillet.

Ces rêves seront-ils exaucés ? Si l’on s’en tient aux « mock draft » (les prévisions de classement à la draft réalisées par de nombreux médias spécialisés), ils ne sont guère que six à pouvoir espérer concrétiser. Et encore parmi ces joueurs figure Ismaël Kamagaté, le pivot du Paris Basket qui ne s’est pas déclaré à la draft, du moins à l’heure où ces lignes sont écrites ! Ce qui n’empêche pas NBAdraft.net, l’un des sites de « mock draft » les plus sérieux, à lui prédire une 56e place alors qu’ESPN le situe à la 86e place des prétendants, autrement dit en dehors des 60 élus potentiels mais parmi les joueurs pouvant créer la surprise…

Yoan Makoundou – Cholet (photo : Cholet Basket/M. Augas)

À l’examen du tableau ci-dessous, on constate que seuls trois noms reviennent régulièrement parmi les jeunes Français susceptibles d’être draftés : Joël Ayayi, Juhann Bégarin et Yves Pons. Le premier est attendu en début de second tour de draft (à partir de la 31e place) alors que le joueur de Paris pourrait se retrouver entre la 40e et la 55e place. Plus surprenant, les incroyables qualités athlétiques d’Yves Pons ne semblent pas avoir impressionné les rédacteurs de ces « mock draft », le classant au mieux 48e ou ne le plaçant pas parmi les 60 heureux élus.

 NBAdraft.netNBADraftRoomTankathonEnvergureESPNForthewinBleacher ReportElite Sport
Joël Ayayi4034355962513325
Juhann Bégarin4171525545   
Ismaël Kamagaté56   86   
YvesPons5951 48    
Malcolm Cazalon 69 3996   
Olivier Sarr 111      
Yoan Makoundou    79 58 

Si ces trois joueurs possèdent de sérieuses chances d’être draftés, surtout Joël Ayayi, les autres devraient très probablement retirer leur nom de la draft en temps et en heure. Pour Malcolm Cazalon, Olivier Sarr, Yoan Makoundou comme pour les autres joueurs actuellement inscrits en tant que « early candidates », les chances d’être appelés sont très minces. Les trois cités pourraient créer la surprise en se distinguant lors des camps, la « Draft Combine », ayant chacun de belles qualités à faire valoir. Une bonne surprise n’est donc pas à exclure, Yoan Makoundou nous semblant capable d’épater son monde dans un tel contexte, notamment.

Olivier Sarr – Kentucky (Photo : Kentucky)

En revanche, pour les Josh Mballa, Matthieu Gauzin, Hugo Besson, Kenny Baptiste, Tom Digbeu ou Hugo Robineau, se retirer de la liste avant la date-couperet semble être la meilleure option, avec une année de travail et de jeu en plus pour montrer leurs progrès et s’inscrire avec de véritables chances à la draft 2022.

x

[armelse]

C’est donc le 29 juillet au Barclays Center de Brooklyn que se tiendra la draft NBA 2021, l’occasion pour les plus chanceux et les plus prometteurs de se voir appelés par Adam Silver et de signer un contrat avec une franchise NBA. Bon nombre de joueurs français sont concernés par cet événement, soit qu’ils soient nés en 1999 (et pour ceux qui jouent en NCAA, qu’ils aient accompli leurs quatre années de fac) soient qu’ils se soient inscrits comme « early candidates » (candidats prématurés). Si les premiers sont automatiquement éligibles à la draft, les seconds peuvent quand bon leur semble, au plus tard le 19 juillet, se retirer de la liste des candidats à la draft. La liste des Français actuellement inscrits, automatiquement ou non, à la draft 2021 est longue. Mais quelles sont leurs chances réelles d’être draftés ?

Juhann Bégarin – Paris Basket (photo : Paris Basket/Lilian Bodron)
Les joueurs automatiquement éligibles

Globalement, sauf exceptions (nous y reviendrons…), tous les joueurs nés en 1999, qu’ils évoluent en NCAA (et pour peu qu’ils aient accompli leurs quatre années d’études) ou dans d’autres championnats de par le monde, sont automatiquement éligibles à la draft.

Du côté des Français évoluant en NCAA, cela concerne des joueurs comme Axel Okongo (Esatern Michigan), Ludgy Debaut (East Carolina) et Tanguy Touzé (Jacksonville State). Pour ce qui concerne ceux qui évoluent dans d’autres championnats, les principaux sont

[/arm_restrict_content] [arm_restrict_content plan= »unregistered, » type= »show »][arm_setup id= »2″ hide_title= »true »][/arm_restrict_content]

Commentaires

Fil d'actualité