La Ruthénoise (habitante de Rodez) a rendu visite aux footballeurs du Raf lors d’un entraînement et elle a expliqué à Centre Presse combien ce département de 278 000 habitants l'a supportée durant les Jeux Olympiques.
"J’ai reçu beaucoup de messages, mes parents m’ont fait aussi des retours sur ce qui était dit, sur les retours qu’ils avaient eux en direct. J’ai vu aussi dans les salles des pancartes Aveyron, des drapeaux, des gens qui me criaient qu’ils étaient de l’Aveyron. Oui, j’ai senti qu’il y avait un soutien... Forcément, quand tu reçois du soutien, ça te montre que les gens ont regardé, qu’ils ont été investis, qu’ils se sentent plus concernés du coup peut-être du fait que l’Aveyron ait été représenté."
Leïla Lacan se rend ce jour à Basket Landes, son nouveau club, et elle a aussi le Connecticut Sun en ligne de mire, qui l'a draftée en 10e position cette année.
"Lors des Jeux, ils m’ont fait passer des affaires, des maillots, des joggings… J’ai vu le manager général lors de la finale. J’ai aussi joué contre Alyssa Thomas, et il y avait aussi DeWanna Bonner, toutes les deux joueuses de Connecticut. On a fait des photos. J’ai pu discuter avec eux. Le but, c’est d’y aller dès que je pourrai et je ne sais pas quand ça sera."
Cette finale olympique peut-elle accélérer les choses ? demande Centre Presse.
"Accélérer, non. Car dans tous les cas, si j’ai été draftée, c’est que dans les trois prochaines années, je peux aller en "training camp" ; donc ça n’accélérera rien. Mais au moins, ça a permis un premier contact physique."