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Dwayne Bacon, de la NBA à Monaco : « Je ne vois pas cela comme un pas en arrière »

Après la NBA et la G-League, Dwayne Bacon (1,98 m, 26 ans) vit sa première saison en Europe, à Monaco. Monaco Hebdo lui a demandé s’il considère que ce n’est pas pour lui un pas en arrière :

Après la NBA et la G-League, Dwayne Bacon (1,98 m, 26 ans) vit sa première saison en Europe, à Monaco. Monaco Hebdo lui a demandé s’il considère que ce n’est pas pour lui un pas en arrière :

« J’ai la chance de pouvoir jouer, donc je vois toujours ça d’un œil positif. Je voyais plutôt comme un pas en arrière le fait de passer d’Orlando, avec 72 matches joués, aux Knicks et de ne pas jouer du tout. C’est toujours un pas en avant quand on a l’opportunité de jouer, faire ce que j’aime, et exhiber mes talents. C’est pour être sur le terrain qu’on joue ce jeu. Pour pouvoir montrer, pas seulement aux fans, mais au monde entier ce que je sais faire. C’était tout l’enjeu pour moi. De la NBA à l’Euroleague, il y a des grands talents des deux côtés. Beaucoup de gens disent que l’Euroleague est juste un étage en dessous de la NBA. C’est la meilleure ligue du monde juste après la NBA. J’ai la chance de pouvoir me montrer, et aider cette équipe à atteindre les phases finales. Je ne vois pas cela comme un pas en arrière. »

Autre question : comment a t-il vécu sa première saison en Euroleague, et quelles sont les différences notables avec la NBA ?

« C’est deux manières de jouer au basket, avec quelques règles différentes, comme par exemple de pouvoir chasser le ballon du cercle lorsqu’il est dessus. Des petites choses comme ça. Le niveau de talents est à peine en dessous en Euroleague, avec beaucoup de joueurs qui pourraient jouer en NBA. C’est une ligue très talentueuse, avec une défense très dure. Ici, vous pouvez rester dans la raquette en défense. Pour être honnête, quand je suis arrivé ici, j’étais un peu nerveux car c’était quelque chose de nouveau. Tout le monde m’a dit, tu ne pourras pas faire les mêmes choses qu’en NBA. Mais j’aime les challenges, et ça m’a encore plus motivé. C’est pour ça que j’ai pu si bien jouer. Qu’importe ma trajectoire, je continuerai à me construire là-dessus. Ma première année en Euroleague a été bonne, nous n’étions qu’à un match du Final Four… Voir jouer ces gars hier [l’Olympiakos — NDLR] était dur. Au final, c’est juste le début pour moi. »

Photo : Euroleague

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