Est-ce en raison de la pression défensive supérieure ? Très probablement. De la gamberge ? Possible. Edwin Jackson présente à trois-points des pourcentages de réussite bien différents entre la Jeep Elite et l’Euroleague, au point que l’on peut parler de Docteur Jekyll et Mister Hyde.
Dans le championnat domestique, il en est à 18 sur 49 soit 36,7%. Si c’est un peu moins bien que Amine Noua (41,4%), c’est lui qui en met le plus de l’équipe villeurbannaise. Il est dans les standards de ses quatre années précédentes à l’ASVEL.
En Euroleague, par contre, quel gâchis ! Il en est à 5/37. Soit 13,5%. Son apport en points extérieurs manque énormément à Villeurbanne notamment hier au Zenit Saint-Petersbourg où il a loupé le seul panier primé qu’il a tenté. L’international est bien loin du rendement observé la saison dernière à Buducnost: 51/119 soit 42,3%.
En remontant dans les archives, on se rend compte que Jackson avait déjà connu quelques « anormalités ». Un 1/11 en 2007-08 en Eurocup, un 3/15 en 2014-15 en Euroleague. Et surtout un 5/32 en 2010-11 en Pro A. C’était sa première saison à l’ASVEL et il avait subi une terrible crise de confiance.
Mais là, il reste encore pas mal de matches pour redresser la barre.
Photo: Euroleague