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Edwin Jackson : « On continue de progresser dans le jeu, on le voit quand on fait les séances vidéo »

A quelques heures de la 4e journée de l’EuroBasket et de France-Pologne, Edwin Jackson s’est exprimé sur les trois premières rencontres, l’attaque des Bleus, les deux assistants coach et Louis Labeyrie.

A quelques heures de la 4e journée de l’EuroBasket et de France-Pologne, Edwin Jackson s’est exprimé sur les trois premières rencontres, l’attaque des Bleus, les deux assistants coach et Louis Labeyrie.

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Quel est votre bilan après trois matchs ?

On a d’abord fait un « faux pas » contre la Finlande, on s’est fait surprendre, on n’a pas su terminer le match parce que même, s’il y a eu des hauts et des bas, on était à +8 à deux minutes de la fin. On s’est fait surprendre par une équipe finlandaise bien meilleure que ce que les gens pensaient avant la compétition. Ensuite on a su réagir. C’est aussi ça les « grandes équipes », ça arrive à tout le monde de faire un faux pas mais avoir une réaction tout de suite face à une équipe qui est référencée comme la Grèce c’était intéressant. Contre l’Islande, match qu’on devait gagner sur le papier, on l’a gagné aussi sur le terrain et avec la manière donc ça prouve qu’on est restés sérieux dans le travail pendant 40 minutes et qu’on ne s’est pas laissés aller. On est encore en course pour la première place et moi je trouve ça intéressant d’être un petit peu challengé lors du premier tour, ça évite d’avoir des surprises en phase finale quand on n’a pas été mis en difficulté avant. Fallait mieux perdre ce match contre la Finlande et en tirer les enseignements plutôt que de perdre en huitième ou, si on n’a la chance d’y aller, de perdre en quart. C’est un premier tour intéressant, on continue de progresser dans le jeu, on le voit quand on fait les séances vidéo. On voit qu’il y a des progrès match après match.

Un mot sur la Pologne que vous allez affronter ce mardi ?

C’est une équipe qu’il ne faut pas laisser jouer. Quand on les laisse développer leur jeu et se passer la balle ils ont pas mal de bons shooteurs avec A.J Slaughter à la baguette qui est capable de créer son propre tir et de se créer des situations. Ils sont forts au rebond offensif. Encore une fois sur le papier c’est un match que l’on doit gagner et à nous d’être sérieux pour le faire et continuer dans la lignée des matchs contre la Grèce et l’Islande pour avoir encore moins de trous d’air. Contre la Grèce, on a peut-être bien joué pendant 27 ou 28 minutes, contre l’Islande 32 donc essayer de 34 ou 35 très bonnes minutes contre la Pologne, je pense que ça suffira pour passer.

Cette équipe de France 2017 est-elle celle avec le plus gros potentiel offensif que vous avez côtoyé ?

[réfléchit] Sur les lignes arrières c’est possible d’autant que Nando tourne à de 20 points en Euroleague, Evan à 17 points en NBA et un troisième arrière qui sort du banc meilleur marqueur du championnat espagnol ça n’arrive pas tous les ans. Tony était aussi capable d’en mettre 40 donc mais c’est vrai que le jeu est différent et est plus axé sur les arrières. On a beaucoup de force de frappe sur ces postes, Thomas |Heurtel] aussi peut scorer donc c’est vrai que c’est très talentueux. Kevin à l’intérieur aussi c’est très talentueux et c’est une des équipes les plus talentueuses dans lesquelles j’ai joué mais bon, depuis que je suis en équipe de France, je n’ai pas trop joué avec des mecs pas talentueux.

Avec ces talents là, Vincent Collet a-t-il évolué dans le jeu, laisse-t-il un peu plus de liberté ?

Je pense que sur les dernières années il en laissait déjà pas mal. Il y a certaines personnes à qui il laisse plus de liberté que d’autres ce qui est normal et justifié, mais c’est clair que quand on a des chevaux de courses comme Nando, Evan et Thomas dans le cinq de départ, c’est sûr que tout ne sera pas parfait, il y aura peut-être quelques pertes de balle ou des excès de gourmandise mais ils jouent comme ça toute l’année avec plutôt beaucoup de succès. C’est légitime qu’il lâche les chevaux et il encourage même à ça, il faut juste être vigilants et essayer de rester lucides sur les périodes où l’on court. Il nous encourage à lâcher les chevaux, à courir et à développer du jeu rapide, après avoir fait de bons stops défensifs, de manière à apporter de l’intensité si on peut avoir des paniers faciles et tuer les équipes un peu physiquement.

« Deux entraîneurs portés sur l’attaque qui rejoignent une équipe d’attaquants, ça a beaucoup de sens »

Les nouveaux assistants Pascal Donnadieu et Laurent Foirest ont-ils d’ailleurs apporté leur petite touche ?

Oui. Ce qui est bien aussi c’est que Pascal m’a coaché, il a aussi eu Evan donc il peut relayer des informations. Il nous connait très bien don il peut voir des choses, il sait ce qu’on sait faire, il nous affectionne donc Je ne sais pas comment ça a pu se passer, mais il a pu peut-être donner des directives ou des conseils à Vincent au début par rapport aux situations qu’on affectionne. Personnellement, je pense que c’est le cas parce que je le ressens dans le jeu. Vincent est très à l’écoute de son staff, que ce soit depuis des années avec Rudy (Nelhomme) ou même maintenant avec Laurent qui a été son joueur et qui possède un très fort QI basket. C’est clair que deux entraîneurs portés sur l’attaque qui rejoignent une équipe d’attaquants, ça a beaucoup de sens.

Pouvez-vous nous décrire le personnage Louis Labeyrie en dehors des parquets ?

C’est super plaisant de l’avoir avec nous. Il est un petit peu comme sur le terrain, il donne sans compter. Les efforts que tu vois sur le terrain c’est lui, il est généreux, il est cool et il ne se prend pas la tête. Il est marrant, c’est quelqu’un qu’on ne rencontre pas tous jours, ça c’est sûr. Dans sa façon d’être il n’est pas comme tout le monde, il a sa façon de s’exprimer. Il y a des moment où il blackout, il pense totalement à autre chose, il est dans la lune et il va te dire qu’il pensait à un truc qui n’a rien à voir avec la conversation, mais bon c’est Louis. C’est sympa de l’avoir. Je ne le connaissais pas avant, je m’entends super bien avec lui parce que je suis un peu bizarre aussi donc tout se passe bien.

Il est comme sur le terrain, imprévisible?

Je ne dirais pas qu’il est imprévisible sur le terrain, il est surprenant. Je pense qu’il a quand même dû surprendre pas mal monde depuis le début de la campagne. En dehors du terrain c’est aussi quelqu’un de surprenant, mais dans le bon sens du terme. Il s’est vraiment bien intégré dans le groupe.

[armelse]

Quel est votre bilan après trois matchs ?

On a d’abord fait un « faux pas » contre la Finlande, on s’est fait surprendre, on n’a pas su terminer le match parce que même, s’il y a eu des hauts et des bas, on était à +8 à deux minutes de la fin. On s’est fait surprendre par une équipe finlandaise bien meilleure que ce que les gens pensaient avant la compétition. Ensuite on a su réagir. C’est aussi ça les « grandes équipes », ça arrive à tout le monde de faire un faux pas mais avoir une réaction tout de suite face à une équipe qui est référencée comme la Grèce c’était intéressant. Contre l’Islande, match qu’on devait gagner sur le papier, on l’a gagné aussi sur le terrain et avec la manière donc ça prouve qu’on est restés sérieux dans le travail pendant 40 minutes et qu’on ne s’est pas laissés aller. On est encore en course pour la première place et moi je trouve ça intéressant d’être un petit peu challengé lors du premier tour, ça évite d’avoir des surprises en phase finale quand on n’a pas été mis en difficulté avant. Fallait mieux perdre ce match contre la Finlande et en tirer les enseignements plutôt que de perdre en huitième ou, si on n’a la chance d’y aller, de perdre en quart. C’est un premier tour intéressant, on continue de progresser dans le jeu, on le voit quand on fait les séances vidéo. On voit qu’il y a des progrès match après match.

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Photo : FIBA

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