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Eigirdas Zukauskas, de la Nationale 1 française à la VTB League

Vous vous souvenez de Eigirdas Zukauskas (2,01m, 28 ans) ? L’ailier lituanien a joué à Bordeaux en Nationale 1 lors de la saison 2015-16 puis à Saint-Chamond en Pro B la suivante.

Vous vous souvenez de Eigirdas Zukauskas (2,01m, 28 ans) ? L’ailier lituanien a joué à Bordeaux en Nationale 1 lors de la saison 2015-16 puis à Saint-Chamond en Pro B la suivante.

Zukauskas a appartenu à la génération dorée lituanienne et avec Jonas Valanciunas, Dovydas Redikas et Vytenis Cizauskas, il a glané plusieurs médailles en jeunes, y compris au niveau mondial. Mais une blessure au dos l’a contraint de plonger dans la troisième division française.

« À cause de mon hernie au dos, je n’avais pas joué de match officiel depuis près d’un an et personne ne voulait de moi. C’était difficile de descendre de quelques marches, mais je voulais repartir de zéro », a -il confié à BasketNews.

Une renaissance car il est ensuite retourné dans son championnat national, dans l’équipe de Prienai tournant à 13,2 points, 5,8 rebonds, 3,3 passes décisives pour 16,8 d’évaluation. Il est aujourd’hui dans la 2e ligue d’Europe, la VTB League, à Perm, et il s’y débrouille fort bien : 11,1 points, 5,9 rebonds, 1,1 passe décisive et 12,4 d’éval. Son équipe est classée 9e sur 13.

« Un travail acharné porte ses fruits. Si vous vous êtes fixé un objectif et que vous le poursuivez de manière cohérente, le résultat arrive tôt ou tard. Il est très important de ne pas se disperser et de rester fort. Je me suis toujours convaincu jusqu’à présent que tout va bien, mais je n’ai pas encore atteint mon plafond, je peux faire mieux. Quand je suis parti pour jouer en troisième division en France, j’étais dans une mauvaise situation. Je n’ai pas trop insisté sur le fait qu’il s’agissait de la troisième ligue et je suis allé prouver que je méritais une meilleure option. J’ai transformé toutes les difficultés en motivation, aidé le club, mais j’ai continué à savoir que je valais mieux. »

A la question de savoir si son ascension est terminée, il répond :

« Ce n’est certainement pas la fin, je peux monter encore plus haut. Jusqu’où ? Le temps nous le dira. »

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