Les principaux acteurs de la finale de Ligue Féminine se sont exprimés face à la presse à l’issue de la victoire de Bourges sur Tarbes dans le Match 2, qui met les Tango en position très favorable pour soulever le trophée.
Adja Konteh (Tarbes):
« On fait une bonne entame de match. Ce qui est dommage c’est qu’il y a eu un manque de concentration à la fin du deuxième quart-temps. On s’est pris huit points direct. C’est là que joue l’expérience, que l’on voit que l’on est un peu plus jeunes. C’est dommage ! Mais ce n’est pas fini ! On est toujours là, on va se battre. Il y a un troisième match, on sera là. Ca ne sera pas pareil, ça sera à la maison, on sera présentes. J’ai confiance en mon équipe. »
François Gomez (Tarbes):
« Je crois que l’on a décroché à une minute trente de la pause, c’est terrible. On est là, on est dedans, un coup devant, un coup derrière. Et puis là on fait trois erreurs, pftt, un moment de relâchement. On le savait, les erreurs contre une équipe comme Bourges au niveau où elle est aujourd’hui, on est puni tout de suite. On part aux vestiaires… Ca nous a vraiment mis un coup sur la calebasse. A la mi-temps, on n’est pas bien alors qu’on avait l’impression d’être dedans. Au retour des vestiaires, on est sur la même lignée. On n’arrive pas à oublier ce moment compliqué et ça c’est le trait des grands, d’oublier ce qui s’est passé. On ne peut pas revenir en arrière. On est resté un peu focalisé là-dessus. On repart à trente. On revient. On fait un peu accordéon avec les enfants (sic). Le match était fini, on a remercié et elles l’ont bien fait, les plus jeunes qui ont moins joué durant l’année. Au moment où je me dis que l’on va peut-être lâché le match, on revient à quinze. On remet les joueuses cadres qui sont de nouveau dans l’incapacité de reprendre le match en mains. On est aujourd’hui après deux rencontres…. vraiment moins forts. »
Valériane Ayayi (Bourges):
« On n’a encore rien fait. C’est important de rester concentrées parce qu’on a deux matches à Tarbes. Ca serait bien de finir en trois matches. Maintenant, on sait comment est l’atmosphère dans le sud-ouest. On peut en témoigner, on a perdu un match là-bas. Il faudra être concentrées. Ca va être différent, c’est une finale, on est à 2-0, elles sont orgueilleuses, elles ont leur fierté, elles vont jouer à domicile devant leur public. Elles avaient gagné 2-0 en quart et en demi et elles vont avoir à coeur de gagner. François Gomez le disait, elles ne vont pas se résigner. Il ne faut pas croire que ça y est, c’est fait, au contraire. C’est à nous maintenant d’aller chercher ce que l’on a envie d’aller chercher. »
Elodie Godin (Bourges):
« Il va falloir aller jouer un match de quarante minutes à Tarbes. Le premier match, on a fait une super première mi-temps. Aujourd’hui, on fait une super deuxième. Et pour aller gagner à Tarbes, il va falloir faire quarante minutes comme ça. Quand on a monté l’intensité en défense, on était un peu injouable. On a vraiment une défense très compacte, de bonnes rotations et je pense que notre défense, c’est la clé de cette finale. J’ai l’expérience, je sais ce que sont les finales, quand les séries sont longues, on n’a encore rien gagné. On est à 2-0, on est dans une bonne position mais on n’est pas encore championnes de France. C’est le discours que j’aurai auprès de mon équipe au prochain match. »
Olivier Lafargue (Bourges):
« Toutes ces joueuses qui ont de l’expérience de ces finales plus que moi savent très bien quelle est la vérité. La vérité, c’est que tu es à 2-0 donc plutôt en bonne place mais tant que le prési ne t’a pas donné le trophée dans les mains, ce n’est pas gagné. Tu sais aussi contre qui tu joues. Tu sais le caractère de ces joueuses, du coach, du public, et derrière si tu veux soulever ce trophée, il faut le mériter. On va chercher à le mériter là-bas. »
Photo: Elodie Godin (FIBA)