Emmeline Ndongue est ce que l’on appelle une retraitée active. Consultante sur SFR Sport 2, présidente du Conseil d’Administration du CREPS de Bourges, et intervenante dans les entreprises sur le thème de la cohésion d’équipe, l’ancienne internationale est également très impliquée dans la candidature de Paris pour les Jeux Olympiques de 2024 comme « ambassadrice éducation ».
C’est l’ancien pongiste Jean-Philippe Gatien qui lui a mis le pied à l’étrier, il y a un an, à l’occasion d’un forum Femmes et sport, à Alger, où elle a fait une intervention.
« Je vais dans les écoles parler de Paris 2024, de mon expérience, partager les émotions que j’ai vécues, les valeurs de l’olympisme, donner aux enfants l’envie de faire du sport », explique t-elle dans le Journal du Centre, qui couvre la Nièvre sa région d’origine.
Inutile de préciser que l’ex-Bérruyère défend le dossier bec et ongles :
« Les athlètes ont été consultés pour connaître leurs besoins. Le budget est bouclé, avec une marge de manœuvre de 10 %. Le projet est porté par les sportifs. Et puis, la ville elle-même est un atout. On veut des JO extraordinaires, une vraie fête, mais il y a aussi une véritable volonté de laisser un héritage, au-delà des deux quinzaines de compétition. Que Paris 2024 serve à accélérer certaines choses, comme par exemple nettoyer la Seine. Le 10 km eau libre doit s’y dérouler. Il faudra donc que le fleuve soit propre à la baignade. »
Emmeline ne s’est pas encore projetée au-delà du 13 septembre –la date où le CIO décidera qui de Paris ou de Los Angeles sera la ville retenue pour les JO- et décidera cet été quelle tournure elle veut donner à sa vie de trentenaire.