Aller au contenu

En attendant la NBA, Melvin Ajinça à la découverte de l’Euroleague avec l’ASVEL

Révélé à Saint-Quentin, Melvin Ajinça a été drafté cet été en NBA mais les Dallas Mavericks l’ont renvoyé en Europe. La déception passée et sa cheville soignée, le nouvel ailier de l’ASVEL (2,03 m, 20 ans) a fait ses débuts en Euroleague en gardant son American Dream dans un coin de la tête.

Melvin Ajinça © Infinity Nine Media

Dans les couloirs de l’OAKA Arena, l’antre du champion d’Europe en titre, le Panathinaïkos, les joueurs de l’ASVEL quittent le vestiaire athénien avec les visages marqués par leur défaite la plus sévère de la saison (92-68). Au milieu d’une séquence intense où les Villeurbannais enchaînent les matches avec des blessés et un rythme d’enfer (14 matches en 42 jours, soit un tous les trois jours), Melvin Ajinça, qui a pris le train en marche en raison d’une sévère entorse de la cheville gauche survenue mi-septembre à Dijon, en fin de présaison, s’acclimate doucement à un contexte auquel il n’avait jamais encore été confronté.

« Cela n’a pas été facile d’être écarté de l’équipe pendant presque deux mois parce que, quand on arrive dans un nouveau club, l’objectif est de bien s’intégrer. Physiquement et mentalement, il a fallu reprendre le rythme et passer à celui de l’Euroleague, aussi bien dans l’adversité de haut niveau et la répétition des matches. Malgré tout, je n’ai pas de retard par rapport à l’équipe. C’est à moi de retrouver mes sensations, faire ma place au fil des matches et progresser chaque jour », nous glissait ce mercredi le Francilien depuis la capitale grecque, soir où il aurait - comme son coach - aimé réagir plus efficacement et être moins maladroit (6 points à 2/8 à 3-points mais aussi 5 rebonds en 20 minutes). « On a manqué d’intensité. C’est notre responsabilité. Mais la saison est longue, il faut apprendre de nos erreurs. Notre début de saison collectif n’est pas à jeter. On a encore une belle marge de progression », tentait-il de positiver.

[Premium] Pierric Poupet (ASVEL) : « Pas de mal de se prendre une fessée pour se rappeler qui on est »
En conclusion de son road trip et avant deux matches importants contre le Bayern Munich et Cholet, l’ASVEL a pris « une fessée » sur le parquet du Panathinaïkos (92-68). Réactions de Pierric Poucet, Neal Sako et Melvin Ajinça depuis Athènes.

Cet article est réservé aux abonnements payants

S’abonner

Vous avez déjà un compte? S'identifier

Fil d'actualité