[REDIFF] En direct avec Benoit Mangin (Le Portel) : « Sans Eric Girard, je n’en serais pas où j’en suis aujourd’hui »

Auteur d’une magnifique saison en Pro A avec son club du Portel qu’il a mené jusqu’en playoffs, Benoît Mangin (1,89m, 29 ans) va découvrir la Coupe d’Europe la saison prochaine. En attendant, le capitaine de l’ESSM a accepté de plonger dans ses souvenirs pour BasketEurope.

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Le premier match que tu as joué en pro :  C’était avec le Reims Champagne Basket contre Paris. On avait perdu, mais ce qui m’avait le plus marqué c’est que le coach, Francis Charneux, m’avait mis dans le cinq majeur. C’était assez délicat pour moi parce que j’allais être confronté à John Linehan, et à cette époque c’était déjà quelqu’un.

Le joueur qui t’a rendu meilleur : Il y en a eu plusieurs … J’ai envie de dire Régis Boissie lors de mon année à Nantes. Ensuite, Ismaila Sy lorsque je suis arrivé au Portel et Mehdi Labeyrie qui m’a beaucoup apporté à Nantes et au Portel.

Un modèle dans le basket : Antoine Rigaudeau.

Le meilleur joueur actuel de ton championnat : Moustapha Fall avec son envergure. Que ce soit défensivement ou offensivement il était partout sur le terrain.

Le plus râleur de ton équipe : Je ne vais pas me faire des copains là (rires). Il y a une bonne brochette, mais les deux qui râlaient le plus c’était Frank Hassell et Jessie Bégarin.

Le coach qui t’a le plus marqué : Il y en a plusieurs parce que lorsque j’ai commencé ma carrière professionnelle c’est Francis Charneux qui m’a lancé dans le bain. Puis il y a eu Nikola Antic que j’ai eu deux ans à Charleville-Mézières et que j’ai suivi à Châlons-Reims. J’ai beaucoup appris à ses côtés. Et enfin celui que j’ai actuellement, Eric Girard. Sans lui,  je n’en serais pas où j’en suis aujourd’hui.

Le club où tu aimerais jouer : Barcelone.

La salle dans laquelle tu as joué avec le plus d’ambiance : Le Chaudron du Portel.

Ton pire souvenir de joueur : La descente de Pro B en NM1 avec Reims.

Ton meilleur souvenir : J’ai été champion d’Europe juniors avec l’équipe de France. Ensuite nous avons fini à la troisième place du Championnat du Monde. C’est pas rien ! Et bien sûr, la montée en Pro A avec Le Portel.

L’adversaire le plus coriace : John Linehan, dès mon premier match. Je m’en souviendrai toute ma vie. Et Jason Rowe de Hyères-Toulon aussi.

Le trophée que tu es le plus fier d’exposer : Champion de playoffs avec Le Portel.

Ton match référence en carrière : Je ne suis pas quelqu’un qui pense aux stats … Cette année je fais un match avec zéro points, mais avec un double-double avec les passes et les rebonds. Mais contre qui, je ne m’en souviens plus (ndlr : contre Nancy, avec 10 rebonds et 13 passes).

Le match dont tu as le plus honte : Il y a quatre ans avec Le Portel, on joue le premier match de la saison contre Antibes … Non, je ne me souviens plus contre qui c’était. On perd de 30 points à domicile (ndlr : c’était bien contre Antibes en 2012, défaite 109-72).

Si tu pouvais prendre le move d’un joueur : J’aime beaucoup Nando de Colo pour tout ce qu’il a apporté au basket français. C’est un exemple. Il n’y a pas de move particulier que j’aimerais avoir, mais juste m’approcher de lui.

Quel joueur ou quelle équipe rêverais-tu de voir jouer : J’aimerais bien aller voir San Antonio. C’est une équipe que j’affectionne particulièrement en NBA par rapport à son style de jeu. Si un jour j’ai l’occasion d’y aller …

Pourquoi portes-tu ce numéro : Parce que je ne l’ai jamais quitté depuis que j’ai commencé le basket. Ca a toujours été le numéro 6. Mon père avait joué avec le numéro 6 aussi.

Si tu avais une règle à changer dans le basket : Que les arbitres puissent être pénalisés pendant les matchs. Nous, joueurs, on reçoit des fautes. Pourquoi pas les arbitres ? Eux aussi font certaines erreurs pendant les matchs.

Quel est le principal sujet de conversation entre joueurs : Un peu de tout … Il y a beaucoup de basket, de conversations sur les Antilles. Avec Mo Hachad je parle beaucoup de tout ce qui est financier.

Ton meilleur pote dans le basket : Ceux qui m’ont marqué le plus, Mehdi Labeyrie, Ismaila Sy, Moustapha N’Diaye, Charles-Henri Bronchard et actuellement Mo Hachad.

Ta principale occupation entre deux entraînements : Je suis un adepte du body board. J’aime faire des sorties sur la Manche. J’aime aussi passer du temps avec ma copine. On sort beaucoup.

La ville où tu as joué que tu préfères : Nantes.

Si tu ne jouais pas au basket : Footballeur. A un certain âge j’ai dû choisir entre le basket et le foot. Si j’avais choisi le foot j’aurais peut-être pu prétendre à quelque chose.

Toi après le basket : Il me reste encore quelques années devant moi. Il n’y a rien de concret. J’en parle beaucoup à ma copine et à Mohamed Hachad. Je regarde ce que je peux faire, mais on verra en temps voulu.

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Le premier match que tu as joué en pro :  C’était avec le Reims Champagne Basket contre Paris. On avait perdu, mais ce qui m’avait le plus marqué c’est que le coach, Francis Charneux, m’avait mis dans le cinq majeur. C’était assez délicat pour moi parce que j’allais être confronté à John Linehan, et à cette époque c’était déjà quelqu’un.

Le joueur qui t’a rendu meilleur : Il y en a eu plusieurs … J’ai envie de dire Régis Boissie lors de mon année à Nantes. Ensuite, Ismaila Sy lorsque je suis arrivé au Portel et Mehdi Labeyrie qui m’a beaucoup apporté à Nantes et au Portel.

Un modèle dans le basket : Antoine Rigaudeau.

Le meilleur joueur actuel de ton championnat : Moustapha Fall avec son envergure. Que ce soit défensivement ou offensivement il était partout sur le terrain.[/arm_restrict_content]

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Photo : ESSM Basket