Caroline Hériaud (1,65m, 23 ans) est l’invitée de notre rubrique « En Direct ». La meneuse vient d’être sacrée championne de France 3×3 à Nantes, début août, avec ses compères des « Las Campeones », pour la troisième fois consécutive. Une première dans l’histoire du basket 3×3. Elle entame une sixième saison à La Roche Vendée BC en Ligue Féminine.
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Le souvenir de votre premier match professionnel ?
Mon premier match à haut niveau, c’était avec Roche Vendée contre Tarbes en deuxième division, en 2015. J’étais jeune, j’ai joué quelques minutes. Tout le monde était content me disait : « c’est bien bravo ». Mais moi, je n’étais pas contente d’avoir joué si peu, je voulais déjà rester plus longtemps sur le terrain (rires).
Quelles joueuses vous ont rendu meilleure ?
Amel Bouderra, elle est très sous-estimée. C’est une des meilleures meneuses, et c’est surtout celle qui m’a le plus fait grandir. Bien sûr, il y a aussi Céline Dumerc. Je l’ai toujours idolâtré quand j’étais petite. Jouer contre elle, c’était vraiment impressionnant.
Qui est la meilleure joueuse actuelle de Ligue Féminine ?
Au risque de me répéter, Amel Bouderra, c’est la joueuse qui m’a toujours impressionnée, parce qu’elle est facile.
Quelle joueuse du championnat est la plus râleuse ?
Dans mon équipe, Jasmine Bailey (NDLR : cette saison au Hainaut), elle râle tout le temps, tout le temps, sur l’arbitrage… (rires)
Quel coach vous a le plus marqué ?
J’en ai deux. Il y a eu Fodil Benabidi, quand j’étais à La Garnache (2011-2015), qui m’a fait progresser. Et, mes débuts en pro, je les dois à Manu Body (Emmanuel Body). Je travaille avec lui depuis six ans, ça marque.
Vous n’avez connu que Roche Vendée en pro. Dans quel autre club vous verriez-vous jouer ?
Mon objectif en Ligue Féminine, c’est de gagner des titres. Donc pourquoi pas un des gros clubs qui joue le titre chaque année. Je pense à Bourges, c’est un peu la Mercedes de la Ligue Féminine. Après, il y a l’ASVEL et Lattes-Montpellier, bien sûr. Ce sont trois gros clubs qui font un peu rêver entre guillemets.
Quel est votre pire souvenir de joueuse ?
En 2017, ma blessure à la Coupe du monde de 3×3 à Nantes, à la maison. C’est ma première sélection en équipe de France et je me fais la cheville au premier match, au bout de deux minutes de jeu. C’est ma première grosse blessure en carrière, ça m’a beaucoup frustré.
Le trophée dont vous êtes la plus fière ?
En 5×5, le titre de championne de France de Ligue 2, avec La Roche, il a une saveur particulière. Après, en 3×3, il y en a eu beaucoup (rires). Mais le titre de 2019 aux Jeux Européens, c’est quand même une expérience magnifique.
Le match dont vous avez le plus honte ?
Il y en a plusieurs où je suis passée à côté (rires). Mais j’essaie de ne pas me focaliser dessus et de passer à autre chose rapidement.
Si vous le pouviez, quel move piqueriez-vous à un joueur ?
Le step back de Luka Doncic, il est vraiment… Énorme. Incontrable. Il est vraiment trop fort.
Si vous deviez payer votre place pour voir un joueur, ça serait lequel ?
En NBA, Stephen Curry. Ou bien les Golden State Warriors, mais seulement s’il y a Stephen Curry sur le terrain (rires).
Pourquoi portez-vous le numéro 6 ?
Le 6, c’est mon chiffre porte-bonheur depuis toute petite. Pour la petite histoire, on m’a demandé un jour d’apprendre par cœur ma table de multiplication, et je ne sais pas pourquoi, j’ai dit 6. C’est resté.
On vous a vu aussi avec le numéro 2 dernièrement en 3×3, une signification particulière ?
On n’a pas toujours le choix (rires).
Plutôt 3×3 ou 5×5 ?
Les deux ! Le 5×5 pendant la saison, le 3×3 pendant l’été. Je ne peux pas choisir.
Si vous pouviez changer une règle, ça serait laquelle ?
Je dirais bien agrandir la taille du panier, mais en fin de compte, je serais toujours pénalisée par ma taille (rires).
Est-ce utile de discuter avec les arbitres ?
Ça vaut la peine, ne serait-ce que pour comprendre leur décision et leur point de vue du match. Sur le terrain, on a tous une perception différente. Quand on arrive à bien échanger, je pense que ça vaut vraiment le coup. C’est mon état d’esprit.
Le principal sujet de conversation entre les joueuses ?
On parle de tout. Après, avec le confinement, on ne s’est pas vu pendant longtemps. Mais dans le vestiaire de Roche Vendée, ça danse beaucoup ! Surtout Uju Ugoka et « Bernie » Ngoyisa… (NDLR : deux de ses anciennes équipières)
Votre meilleure pote dans le basket ?
Je m’entends très bien avec Laetitia Guapo. On a été championnes du monde universitaire en 3X3 en Chine en 2016, on se connait depuis longtemps. On n’a joué ensemble que là-bas, mais je m’entends très bien avec elle. Et puis, il y a mon groupe de 3×3 à la Roche avec Clémentine Samson, Océane Monpierre et Soana Lucet, on s’entend toutes très bien.
Votre principale occupation entre deux entraînements ?
J’aime bien cuisiner, et bien sûr aller me balader à la mer, aux Sables d’Olonne, je kiffe bien.
Pouvez-vous vous résumer sportivement en quelques mots ?
Compétitrice. Je suis très mauvaise perdante, et très perfectionniste. Sur le terrain, j’aime prendre du plaisir. Je suis une déconneuse, j’aime bien faire une blague à Manu (son coach) pendant le match (rires). Mais je sais rester sérieuse quand c’est la compet’.
Si vous ne jouiez pas au basket, que feriez-vous ?
Je ferais du foot, sans hésiter !
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Le souvenir de votre premier match professionnel ?
Mon premier match à haut niveau, c’était avec Roche Vendée contre Tarbes en deuxième division, en 2015. J’étais jeune, j’ai joué quelques minutes. Tout le monde était content me disait : « c’est bien bravo ». Mais moi, je n’étais pas contente d’avoir joué si peu, je voulais déjà rester plus longtemps sur le terrain (rires).
Quelles joueuses vous ont rendu meilleure ?
Amel Bouderra, elle est très sous-estimée. C’est une des meilleures meneuses, et c’est surtout celle qui m’a le plus fait grandir. Bien sûr, il y a aussi Céline Dumerc. Je l’ai toujours idolâtré quand j’étais petite. Jouer contre elle, c’était vraiment impressionnant.
Qui est la meilleure joueuse actuelle de Ligue Féminine ?
Au risque de me répéter, Amel Bouderra, c’est la joueuse qui m’a toujours impressionnée, parce qu’elle est facile.
Quelle joueuse du championnat est la plus râleuse ?
Dans mon équipe, Jasmine Bailey (NDLR : cette saison au Hainaut), elle râle tout le temps, tout le temps, sur l’arbitrage… (rires)
Quel coach vous a le plus marqué ?
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Photos: FIBA