L’histoire entre le club et l’ancien du Partizan Belgrade ne devait durer qu’un temps, mais voilà, un an et demi après, l’idylle continue avec la Jeu. La JL Bourg aime Danilo Anđušić (1,95m, 29 ans) et le Serbe aime la Jeep Elite. Véritable pilier de cette équipe, le natif de Belgrade continue de faire les beaux jours dans l’Ain en tant que meilleur scoreur du championnat (19,5 points en moyenne par match). Entre obligations familiales et temps libre, Danilo Anđušić a pris le temps de répondre à nos questions pour notre traditionnelle rubrique « En direct ».
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Quel souvenir gardez-vous de votre premier match professionnel ?
J’avais 16 ans. J’étais encore en formation au KK Mega Bemax et c’est là que j’ai commencé à jouer avec l’équipe professionnelle et à m’entraîner avec eux. Et si je me souviens bien, c’était juste un match dans un camp d’entraînement mais j’ai eu droit à quelques minutes. Mon premier match officiel c’était à l’âge de 17 ans en deuxième division serbe. J’en garde un très bon souvenir car cette année-là, j’ai décidé d’aller en ligue professionnelle pour voir ce que c’était et à quel point c’était dur, parce que je pensais que c’était vraiment important pour la suite de ma carrière et ça m’a beaucoup aidé. Vous savez, c’est vraiment différent quand vous jouez avec des joueurs expérimentés.
Quel joueur vous a rendu meilleur ?
Quand j’étais petit, mon modèle était Miloš Vujanić. Ensuite, mon idole était Allen Iverson et je dois dire que j’ai de très bons souvenirs car j’ai eu l’occasion de jouer contre lui quand il était Besiktas lors de la saison 2010-2011 et que je jouais avec Vrsac en Eurocup. Je rêvais d’être comme eux quand j’étais jeune. Plus tard, j’ai eu l’occasion de travailler avec Miloš Vujanić parce qu’il était assistant coach au Partizan Belgrade et nous étions de bons amis. J’ai donc appris quelque chose de lui et je suis heureux de cela.
Quel a été votre adversaire le plus coriace ?
C’est difficile de choisir parce que comme je l’ai dit pour mon joueur préféré, j’ai joué contre beaucoup de grands joueurs. Pour moi, le plus coriace a été Juan Carlos Navarro. C’est un joueur génial et incroyable, il était partout sur le terrain et marquait de n’importe quelle position. Il y a eu aussi Tony Parker quand j’ai joué contre lui en équipe nationale ainsi que Vassilis Spanoulis (Olympiakos).
Qui est le meilleur joueur actuel de Jeep Elite ?
Cette saison, je dirai Isaia Cordinier (Nanterre 92). J’aime beaucoup ce joueur et sa façon de jouer, il va devenir un très bon joueur d’Euroleague. C’est le meilleur mais après c’est moi (rires).
Quel a été le joueur qui vous a le plus marqué ?
Ceux qui m’ont le plus impressionné sont Miloš Teodosić, Keith Langford et Raül López. Tous ont quelque chose de spécial, c’est pour ça qu’ils m’ont marqué et je ne peux pas n’en choisir qu’un.
« je n’irai jamais à l’Étoile Rouge de Belgrade car j’ai joué pour le Partizan et les supporters le prendraient mal »
Quel est le club dans lequel vous rêvez de jouer ?
Je ne sais pas. Je n’ai pas de volonté de jouer pour un club spécifique ou un club dont je rêve. J’aimerais juste retourner en Euroleague, c’est mon objectif principal. Sinon, j’aimerais quand même jouer pour Istanbul un jour, parce que je n’ai jamais eu la chance de jouer en Ligue turque. La ligue turque est l’une des meilleures en Europe après l’Espagne. Et sinon, je n’irai jamais à l’Étoile Rouge de Belgrade car j’ai joué pour le Partizan et les supporters le prendraient mal. (Rires)
Quelle est la salle proposant la meilleure ambiance ?
La salle avec la meilleure ambiance est celle du Partizan Belgrade. Les fans du Partizan sont les meilleurs aux monde. Pour eux, le club est une sorte de religion. Lors des matchs, vous entrez sur le terrain et vous ne pouvez pas entendre vos coéquipiers lorsque vous parlez sur le terrain. Cette ambiance fait partie des meilleurs moments de ma carrière. Ce ne sont pas seulement les meilleurs supporters en Europe mais dans le monde.
Et la ville où vous avez préféré jouer ?
J’aime Kazan (Russie). C’est l’une de mes villes préférées. J’ai évolué dans un bon club avec de supers co-équipiers. Et ensuite c’est l’Espagne, j’aime beaucoup le pays, le style de vie et le type de basket. Probablement que l’Espagne est le pays que j’aime le plus parce car j’ai appris la langue et c’était une belle expérience.
Quel est votre meilleur souvenir ?
Mon premier titre avec le Partizan. C’est vraiment le souvenir le plus important. Le Partizan est un grand nom du basket en Europe. Depuis que je suis enfant, j’ai fait le choix du Partizan et je suis toujours allé voir les matchs en étant petit. Pour moi, l’opportunité d’avoir revêtu ce maillot a été comme porter celui de l’équipe nationale. Je ne peux vraiment pas décrire avec des mots ces moments. C’est le premier club avec lequel j’ai gagné un championnat (NDLR : en 2012), la coupe nationale et également avec qui j’ai joué l’Euroleague. Si un jour je dois en parler à mes enfants, ce sera certainement le premier club que j’évoquerais.
À l’inverse, quel est votre moins bon souvenir ?
Je n’en ai pas. Partout où je suis allé, j’ai vécu des expériences incroyables.
Avez-vous un match référence ?
Je dirai que l’un de mes meilleurs match était contre le Champagne Basket cette saison en Jeep Elite (Défaite 108-103 après prolongations), j’ai marqué 40 points. (NDLR : Danilo Anđušić a terminé le match avec 40 points (14/24 aux tirs dont 9/14 à trois-points, et 3/4 aux lancers-francs), 4 rebonds et 4 passes pour 38 d’évaluation).
« Si je n’avais pas été basketteur, j’aurai été joueur de football »
Si vous pouviez voler le move d’un joueur, lequel serait-ce ?
Si je pouvais, je volerais le crossover d’Allen Iverson car c’est mon idole.
Pourquoi avoir choisi le 33 comme numéro de maillot ?
Je porte le 33 depuis de nombreuses années. Déjà quand j’étais plus jeune, je portais le 33. Quand je suis arrivé en professionnel j’ai gardé ce numéro et depuis j’essaye de le porter quand c’est possible.
Avec quels joueurs avez-vous le plus d’affinités ?
Mes deux meilleurs amis jouent au basket. L’un joue en Hongrie et l’autre en Roumanie et ce sont ceux avec qui j’ai le plus d’affinités. Sinon je me suis fait beaucoup d’amis depuis que je joue au basket parce que j’ai joué dans de nombreux clubs, dans de nombreux pays et avec de nombreux joueurs. Je suis heureux de pouvoir les appeler « mes amis », mais je ne citerai pas leurs noms car il y en a beaucoup et j’ai peur d’en oublier.
Quels sont vos sujets de conversation dans les vestiaires ou entre les entraînements ?
On parle de tout et de rien. Je veux dire qu’on parle d’un tas de choses sur la vie… mais nous parlons surtout de basket. Nous sommes souvent ensemble et nous venons tous de différents pays. Nous apprenons aussi à nous connaître les uns et les autres.
Avec qui monteriez-vous votre cinq de légende ?
J’aime ce genre de jeu. (rires) Pour mon cinq de légende je prendrai : Miloš Teodosić (Virtus Bologne), Keith Langford (AEK Athènes), Bogdan Bogdanovic (Hawks d’Atlanta), Dalibor Peršić et Alex Mumbrú.
Que feriez-vous si vous ne jouiez pas au basket ?
Quand j’étais plus jeune, quand je sortais jouer avec les autres enfants de mon âge, je jouais toujours au football. Si je n’avais pas été basketteur, j’aurai été joueur de football. J’ai toujours adoré ce sport.
Où vous voyez-vous après le basket ?
Et bien, je suis content de voir ce que je suis devenu. Je ne sais pas si je resterai dans le basket ou non, mais j’ai quelques idées sur ce que j’aimerais faire après. Mais le plus important, c’est de profiter de mes enfants et de ma famille et puis avoir une « vie normale » que je puisse apprécier.
Photo d’ouverture : Eurocup
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Quel souvenir gardez-vous de votre premier match professionnel ?
J’avais 16 ans. J’étais encore en formation au KK Mega Bemax et c’est là que j’ai commencé à jouer avec l’équipe professionnelle et à m’entraîner avec eux. Et si je me souviens bien, c’était juste un match dans un camp d’entraînement mais j’ai eu droit à quelques minutes. Mon premier match officiel c’était à l’âge de 17 ans en deuxième division serbe. J’en garde un très bon souvenir car cette année-là, j’ai décidé d’aller en ligue professionnelle pour voir ce que c’était et à quel point c’était dur, parce que je pensais que c’était vraiment important pour la suite de ma carrière et ça m’a beaucoup aidé. Vous savez, c’est vraiment différent quand vous jouez avec des joueurs expérimentés.
Quel joueur vous a rendu meilleur ?
Quand j’étais petit, mon modèle était Miloš Vujanić. Ensuite, mon idole était Allen Iverson et je dois dire que j’ai de très bons souvenirs car j’ai eu l’occasion de jouer contre lui
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