Auteur d’un triplé historique (Surpercoupe, Coupe et championnat) en Italie en 2015, passé par Ulm, Sassari, Venise ou encore les New Zealand Breakers dans le championnat australien, Edgar Sosa (1,88m, 30 ans) est arrivé en France cette saison en s’engageant avec le BCM Gravelines-Dunkerque. Après onze matchs de Jeep Elite, il s’impose comme un des meilleurs joueurs du championnat avec plus de 16 points, 2 rebonds et 5 passes décisives par match (14 d’évaluation). Il se prête au jeu du « En Direct ».
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Votre premier match en pro :
C’était lors de ma première année en Italie avec Bielle, c’était un bon match. Cette année-là nous n’étions pas considérés comme une bonne équipe mais plutôt comme une jeune équipe qui allait être dans les derniers du championnat. Nous sommes allé à Caserte en ouverture du championnat, une équipe qui avait de gros joueurs passés par la NBA, et nous avons gagné (ndlr, victoire 91-87 et Edgar Sosa a compilé 9 points, 2 rebonds et 1 passe pour 7 d’évaluation en 30 minutes).
Le joueur qui vous a rendu meilleur :
Je dirais Shana Lawal avec qui j’ai joué au Dinamo Sassari en 2014/15. Il était toujours en train de me pousser vers l’avant en me disant que j’étais un bon joueur, que je pouvais faire ce que je veux sur le terrain, que personne ne pouvait m’arrêter. Ça m’a donné beaucoup de confiance et ça m’a beaucoup aidé. Nous sommes toujours en contact aujourd’hui.
Un modèle dans le basket :
J’en ai quelques-uns. Le premier, quand j’ai grandi, était Stephon Marbury. Il vient de New York, comme moi, et je voulais juste être comme lui, un meneur scoreur. Aujourd’hui, mon modèle est aussi mon meilleur ami, Kemba Walker qui joue aux Charlotte Hornets. Il est plus jeune que moi, il a deux ans de moins. Il est, pour moi, un des meilleurs joueurs en NBA. Si j’ai des questions sur le basket, si je veux apprendre quelque chose, c’est à lui que je demande.
Le meilleur joueur actuel de Jeep Elite :
Il y a beaucoup de joueurs que j’aime dans ce championnat. C’est ma première année, je n’ai pas encore rencontré toutes les équipes, mais je dirais Devin Ebanks (Châlons-Reims). C’est le meilleur marqueur du championnat. Quand il a joué contre nous, nous les avons battus et il donnait l’impression d’avoir fait un mauvais match alors qu’il avait encore marqué 22 points. C’est un très bon joueur, très élégant.
Le coach qui vous a le plus marqué :
Je dirais mon coach en high school, Moe Hicks. Il m’a toujours préparé à jouer en université pour ensuite être professionnel. Il m’a appris à comment être un meneur de jeu agressif et comment faire le job.
La salle dans laquelle vous avez joué avec le plus d’ambiance :
C’était à l’université avec Louisville. On disputait le Sweet Sixteen et on a dû jouer devant 45 000 ou 50 000 personnes. C’est vraiment incroyable !
Le pire souvenir en carrière :
Quand je me suis cassé la jambe en 2011. C’était pendant les matchs de qualification pour les Jeux Olympiques avec la République Dominicaine en Argentine. C’est le pire moment que j’ai vécu dans ma carrière.
Le meilleur souvenir :
J’en ai beaucoup, mais je dirais avoir fait le triplé avec Sassari en 2014/15. On a gagné la Supercoupe, la Coupe d’Italie et le championnat dans la même année. C’est historique, ça n’avait pas été fait en Italie depuis 27 ans donc c’était incroyable d’avoir réalisé ça.
L’adversaire le plus coriace :
Ouh… J’ai joué contre Kyrie Irving, Stephen Curry… J’ai joué contre Team USA donc j’ai rencontré pas mal de bons joueurs.
Le meilleur joueur avec qui vous avez joué :
Al Horford, qui est aujourd’hui aux Boston Celtics. On a joué ensemble avec la sélection dominicaine. C’est un joueur impressionnant.
Le trophée dont vous êtes le plus fier :
Je pense à mes trophées en Italie parce que beaucoup de joueurs viennent en Europe, ils y passent 10, 12 ou 14 ans de leur carrière et ils ne gagnent jamais un championnat. Gagner dans ma sixième année c’était énorme pour moi et j’en suis vraiment très fier.
Votre meilleur match en carrière :
J’en ai quelques-uns. Si je dois en choisir un… Un de mes préférés, c’était année dernière dans le championnat australien. Nous étions en déplacement, il y avait égalité, j’ai pris le shoot et j’ai marqué à trois points pour l’emporter. Il n’y avait plus du tout de temps sur l’horloge. C’était un grand moment pour moi.
Si vous deviez payer pour voir un joueur :
LeBron James… Ou Michael Jordan quand il jouait encore. C’est les deux meilleurs joueurs que je n’ai jamais vu de mes yeux. Je paierais sans aucun problème pour les voir jouer.
Pourquoi le numéro 4 :
Pour deux raisons. La première c’est que tout ce que je fais c’est pour les gars. Et la deuxième c’est pour mes frères et ma mère. Ma famille est très proche de moi et ça me permet de toujours les avoir près de moi.
Si vous pouviez prendre le move d’un joueur :
Je prendrais le step back de Kemba Walker. Il est inarrêtable. Tout le monde sait qu’il va faire ce step back, mais personne n’arrive à défendre dessus. C’est incroyable.
Votre occupation principale entre deux entraînements :
J’aime juste me reposer. J’aime lire des livres. Parfois je fais la sieste entre les entraînements ou je regarde un film. Mais j’aime passer mon temps à lire et apprendre de ces lectures.
Les principaux sujets de conversation dans le vestiaire :
Nous parlons beaucoup de sport. On parle aussi beaucoup de chaussures. Il y a pas mal de joueurs dans l’équipe qui aiment les sneakers. Capitaine Jean-Michel (Mipoka) en a quelques unes plutôt bien. Nos conversations tournent bien souvent autour du basket et de la Jeep Elite.
Si vous pouviez changer une règle dans le basket :
Je mettrais une ligne à quatre points. Une ligne un peu plus loin, où les points compteraient pour quatre si on marque derrière.
La ville dans laquelle vous avez joué que vous préféré :
Je dirais Auckland, en Nouvelle-Zélande. J’y étais la saison dernière et c’était vraiment merveilleux. J’aime la nourriture, j’aime manger et ils ont vraiment de très bons restaurants. Il y a de très beaux endroits pour se balader, il y a des lacs. La météo est aussi très bonne donc j’ai vraiment apprécié mon passage là-bas.
Votre meilleur pote dans le basket :
Kemba Walker. Nous étions en high school ensemble pendant deux ans. C’était la meilleure période de ma vie.
Si vous ne jouiez pas au basket :
J’aurais essayé d’être chef d’entreprise ou lancer une marque de vêtements. Ce sont les deux choses que j’aime. J’aurais aimé être business man. J’aimerais avoir ma propre marque de vêtements un jour.
Après votre carrière :
C’est en tout cas ce que j’essayerai ! Je sais à quel point c’est difficile et c’est un milieu compliqué. Il y a déjà beaucoup de belles marques comme Gucci ou Louis Vuitton… Je pense à quelque chose de plus petit, mais de beaux vêtements que les gens pourraient acheter.
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Votre premier match en pro :
C’était lors de ma première année en Italie avec Bielle, c’était un bon match. Cette année-là nous n’étions pas considérés comme une bonne équipe mais plutôt comme une jeune équipe qui allait être dans les derniers du championnat. Nous sommes allé à Caserte en ouverture du championnat, une équipe qui avait de gros joueurs passés par la NBA, et nous avons gagné (ndlr, victoire 91-87 et Edgar Sosa a compilé 9 points, 2 rebonds et 1 passe pour 7 d’évaluation en 30 minutes).
Le joueur qui vous a rendu meilleur :
Je dirais Shana Lawal avec qui j’ai joué au Dinamo Sassari en 2014/15. Il était toujours en train de me pousser vers l’avant en me disant que j’étais un bon joueur, que je pouvais faire ce que je veux sur le terrain, que personne ne pouvait m’arrêter. Ça m’a donné beaucoup de confiance et ça m’a beaucoup aidé. Nous sommes toujours en contact aujourd’hui.
Un modèle dans le basket :
J’en ai quelques-uns. Le premier, quand j’ai grandi, était Stephon Marbury. Il vient de New York, comme moi, et je voulais juste être comme lui, un meneur scoreur. Aujourd’hui, mon modèle est aussi mon meilleur ami, Kemba Walker qui joue aux Charlotte Hornets. Il est plus jeune que moi, il a deux ans de moins. Il est, pour moi, un des meilleurs joueurs en NBA. Si j’ai des questions sur le basket, si je veux apprendre quelque chose, c’est à lui que je demande.[/arm_restrict_content]
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Photo : Julie Dumélié/BCM Basket